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Variole du singe - Les pays africains attendent de l'aide

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 01/09/2022 | Lire l'article original

La variole du singe est officiellement une urgence de santé publique de portée internationale depuis une déclaration de l'OMS. L'épidémie s'est répandue sur six continents.

Les cas de variole du singe sont à ce jour recensés dans au moins 74 pays. Un tel constat a poussé, entre autres, le Comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à se réunir et à déclencher le plus haut niveau d'alerte de l'organisation. Les pays africains ont enregistré sept des 12 décès jusqu'à présent, mais comme pour la Covid-19, ils ont vu les pays à revenu élevé diviser les stocks disponibles de vaccins et de traitements. La déclaration de l'OMS elle-même a suscité des allégations, selon lesquelles l'Afrique serait ignorée, étant donné que la variole du singe était déjà endémique dans plusieurs pays africains. Les experts craignent qu'une fois l'épidémie maîtrisée dans d'autres parties du monde, l'urgence qui l'entoure s'atténuera, plongeant le continent dans la même situation qu'auparavant. Une seule entreprise, Bavarian Nordic, détient le brevet pour produire le vaccin contre la variole du singe et sa production s'est temporairement arrêtée.

Les pays sont aujourd'hui en concurrence pour 16,4 millions de doses qui existent actuellement, et aucun nouvel approvisionnement ne sera disponible avant 2023. Les États-Unis ont réclamé la majeure partie des doses disponibles, et les fournitures restantes pourraient aller aux plus offrants, selon l'OMS. Pour les doses existantes, l'Afrique n'a reçu aucune dose de vaccin contre la variole du singe, malgré les stocks de l'OMS. « Les outils pour détecter et prévenir l'épidémie ont été disponibles, mais pas pour l'Afrique », écrit le Dr Githinji Gitahi, PDG du groupe Amref Health Africa. La variole du singe est une maladie qui circule en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis des décennies, où elle a reçu peu d'attention de la part des responsables de la santé mondiale ou des sociétés pharmaceutiques. Mais il n'y a pas eu d'efforts accrus pour vacciner la population vulnérable. « Le Nigeria est le signal manqué », a déclaré Ambrose Talisuna de l'OMS. « Ce fut un échec pour nous tous de ne pas avoir vu cela et développé des outils », a-t-il déploré. Outre les vaccins, il n'y a pas non plus assez de tests et d'agents de santé formés pour les administrer, afin de comprendre l'ampleur de l'épidémie et la façon dont elle est transmise. Expert en maladies infectieuses, Boghuma Titanji déclare : « j'aimerais voir quelque chose au-delà des simples déclarations et appels à la solidarité ».

La variole du singe ou variole simienne est une maladie infectieuse virale rare causée par le monkeypox virus. Ce dernier a été isolé pour la première fois en 1958 à partir de singes élevés pour la recherche qui présentaient des symptômes similaires à ceux de la variole. Le premier cas humain a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). Après son éradication fin 1979, le virus est devenu l'orthopoxvirus le plus fréquent. Depuis, la variole simienne continue de survenir dans les pays d'Afrique centrale et occidentale, avec notamment une épidémie majeure en 2017 au Nigéria et une augmentation de l'incidence ces dernières années en RDC - 6 000 cas par an. Deux clades distincts sont identifiés : le clade ouest-africain et le clade du bassin du Congo ou clade centrafricain. En dehors de ces zones endémiques, une épidémie a été enregistrée au Texas en 2003 et des cas importés ont été diagnostiqués au Royaume-Uni, Singapour, Israël et aux Etats-Unis entre 2018 et 2021. L'infection semble être une maladie bénigne dans la majorité des cas. Mais la maladie est plus grave chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées (notamment les personnes infectées par le VIH qui ne sont pas sous traitement).

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