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Revue de presse de Santé tropicale

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Changement climatique - L'Afrique subsaharienne menacée de températures « très dangereuses »

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/09/2022 | Lire l'article original

Selon une étude, l'Afrique subsaharienne sera menacée par des températures « très dangereuses » pour les humains à l'horizon 2100, même si les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat étaient tenus. Des saisons de plus de six mois à près de 40°C pourraient devenir banales en Afrique subsaharienne et dans le sous-continent indien.

Une étude parue dans la revue Communications Earth and Environment, intitulée « Projections probabilistes de l'augmentation du stress thermique due au changement climatique », réalisée par des chercheurs d'Harvard University et de l'Université de Washington, place l'Afrique subsaharienne parmi les principales régions menacées par des températures « très dangereuses » pour les humains en 2100. Cette étude s'est fondée sur des données climatiques passées et des projections futures concernant les croissances démographique et économique et les émissions de carbone. En effet, les habitants des régions tropicales, en particulier ceux d'Afrique subsaharienne et du sous-continent indien risquent d'être confrontés d'ici la fin du siècle à des « températures dangereuses » pour les humains durant « la plupart des jours d'une année typique », même si les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat sont atteints.

Au cas où tous les pays ne parviendraient pas à maintenir l'augmentation de la température mondiale à moins de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels, les zones tropicales pourraient faire face à des « températures extrêmement dangereuses » pour les humains sur de longues périodes. Dans le pire scénario, ces températures pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées, en tête, l'Afrique subsaharienne et le sous-continent indien. L'étude définit comme « dangereuses » pour les humains, les températures à partir de 39,4°C, et « extrêmement dangereuses » à 51°C. Pour les auteurs de l'étude, il est « quasiment certain » que certaines zones tropicales y seront confrontées à l'horizon 2100, sauf si les émissions chutent fortement. Hors zones tropicales, les épisodes de canicules dévastatrices risquent de devenir des phénomènes annuels, selon l'étude. En Europe occidentale, aux EtatsUnis, en Chine et au Japon, ces épisodes météorologiques dangereux pourraient se produire de trois à dix fois plus souvent par rapport aux niveaux enregistrés actuellement. Par ailleurs, l'étude s'attend à ce que les objectifs de l'Accord de Paris ne soient pas tenus, prévoyant un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence des périodes de températures « cauchemardesques ».

Une agriculture africaine sous pression climatique

Des changements climatiques, tels que la hausse des températures et la réduction des réserves en eau, ainsi que la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes, ont un impact sur l'agriculture. Si ces tendances climatiques actuelles se poursuivent, la production de blé pourrait enregistrer une baisse de 10 à 20% d'ici à 2030. La baisse des rendements agricoles et l'accroissement démographique exerceront certainement une pression supplémentaire sur un système de production alimentaire déjà fragile. Dans un tel contexte, si la situation actuelle perdure, l'Afrique ne pourra subvenir qu'à 13% de ses besoins alimentaires d'ici à 2050. Cela fera également peser une nouvelle menace sur les quelque 65% de travailleurs africains dont la subsistance dépend de l'agriculture, y compris sur les enfants et les personnes âgées - premières victimes de l'insécurité alimentaire. À l'heure actuelle, quelque 250 millions d'Africains souffrent déjà de la faim. D'ici 2050, il suffira d'une augmentation de 1,2 à 1,9 degré Celsius environ pour accroître entre 25 et 95% le nombre d'Africains sous-alimentés (+ 25% en Afrique centrale, + 50% en Afrique de l'est, + 85% en Afrique australe et + 95% en Afrique de l'ouest).

Noël Ndong

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