Un atelier de formation à l'endroit des sages-femmes sur les signes des cancers du sein et du col de l'utérus a été organisé, le 15 octobre à Pointe-Noire, à l'occasion de la campagne dite « Octobre rose », dédiée à la sensibilisation et à la mobilisation du large public.

Initiée par la direction départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le cancer, représenté par sa directrice, le Pr Judith Nsondé Malanda, cancérologue médicale, l'activité a regroupé près d'une trentaine de sages-femmes et le personnel paramédical en service dans les Centres de santé intégrés (CSI) et structures sanitaires privées de la place.

En ouvrant les travaux, le Dr Live Andjouono, médecin-chef du district sanitaire n° 2 MvouMvou, représentant la directrice départementale des soins et services de santé de PointeNoire, a exhorté les participants à plus d'assiduité pour que les enseignements reçus lors de la formation soient traduits sur le terrain de la pratique et qu'ils soient partagés aux autres personnes concernées par la question.

Favoriser et améliorer le diagnostic précoce afin de réduire le taux de malades qui viennent en consultation à un stade de la maladie très avancé a été le principal objectif de cet atelier. Les différentes communications ont été portées sur la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison.

« Notre but est de voir les patients être dépistés à temps dans les CSI. C'est ce qui justifie le choix sur les sages-femmes qui reçoivent en premier la population avant qu'elle n'arrive dans les grands hôpitaux. Ainsi, quand le cancer est détecté à un stade précoce, le pronostic est meilleur », a dit le Dr Stevy Makouanzi, oncologue médical, oncopédiatre.

Réel problème de santé publique, le cancer du sein nécessite une attention particulière compte tenu des proportions inquiétantes qu'il ne cesse de prendre dans la population. D'où cette mobilisation de tous au mois d'octobre dit «Octobre rose». « Quand le diagnostic est fait précocement, on peut guérir de sa maladie. Savoir palper les seins et reconnaître toute anomalie au niveau du sein afin d'envoyer la malade auprès d'un spécialiste pour qu'elle soit prise en charge à temps sont les gestes simples que les sages-femmes doivent intérioriser. En effet, le cancer du sein peut être soigné s'il est dépisté à temps et que le malade suit son traitement », a ajouté le Pr Judith Nsondé Malanda, cancérologue médicale, directrice du Programme national de lutte contre le cancer.

Une sensibilisation plus large est prévue dans les quartiers afin d'atteindre un public plus large appelé à mesurer l'importance du dépistage précoce et du suivi médical régulier.

Hervé Brice Mampouya

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