Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'Express | Maurice | 22/05/2007 | Lire l'article original
“A titre d’exemple, nous envisageons d’octroyer des Diplomas et non des Certificates aux infirmiers. Le niveau des cours doit être rehaussé. Nous nous inspirons de ce qui se fait dans d’autres pays en matière de formation, notamment à Singapour”, explique le Dr Chui Wang Cheong. La préparation des modules et le nombre d’heures de cours sont de gros dossiers.
Cette standardisation des qualifications et des cours s’est avérée nécessaire car plusieurs projets d’écoles privées pour la formation des infirmiers sont en passe de voir le jour cette année. Il y a eu 11 requêtes au ministère de la Santé. Le Nursing Council a également donné des lignes directrices dans le cadre de la naissance de ces écoles.
Formation de garde-malades
Les promoteurs sont majoritairement des étrangers. Un d’entre eux, Appollo Training School, pourrait bientôt démarrer ses cours. Actuellement, c’est la School of Nursing de Quatre-Bornes qui forme le personnel infirmier. Le Mauritius Institute of Health offre également des cours dans ce domaine.
Pour les besoins du travail du comité, les infirmiers ont été répartis en différentes catégories : “mental nurse”, “midwife”, “assistant nurse”, entre autres. Actuellement, un infirmier, doit avoir un Higher School Certificate et trois ans de formation dans ce domaine. Le pays compte plus de 4 000 infirmiers. .
Les autres fonctions qui seront touchées par ces changements sont notamment les “lab nurse”, les radiographes, les “dispensers” des pharmacies, les “first aid provider”. Il est aussi question de former des garde-malades : “Trop souvent, ceux qui font les garde-malades ne sont pas formés, au risque de ne pas toujours prodiguer des soins appropriés. Il faut mettre un peu d’ordre tout en ouvrant la voie à la création d’emplois”, fait ressortir Patrick Chui Wang Cheong.
Avis réservé sur les changements
Le président du Nursing Council, Govindass Nathoo, est lui un peu réservé par rapport à ces changements : “Comment peut-on présenter des propositions pour réformer sans que les techniciens du secteur ne donnent leur point de vue ?” Pourtant, au dire de Patrick Chui Wang Cheong, cet organisme est bien représenté au sein du comité.
D’autres instances telles que le Medical Council, le Dental Council, le Mauritius Institute of Health, la Private Medical Practionners Association y siègent également.
Pour le président du Medical Council, Rajendranath Goordyal, “Sans une réglementation des critères pour ces écoles, cela aurait été difficile. Les recommandations que souhaite la MQA vont éviter beaucoup d’abus et vont surtout assurer la qualité.”
Jane L. O’NEILL
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux