Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 24/05/2007 | Lire l'article original
The American Medical Association (JAMA) a dans un numéro spécial consacré au paludisme, évoqué longuement les problèmes liés à cette pandémie, ainsi que les actions à entreprendre pour la combattre. Après avoir fait un sérieux examen de l'évolution de cette maladie, l'étude avance que le développement d'un vaccin est probablement nécessaire pour prévenir l'infection, et informe : « Le récent séquençage du génome du parasite responsable de la maladie pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques même si pour le moment, peu de nouveaux médicaments sont proches d'être mis au point pour combattre cette maladie ancienne qui tue chaque année plus d'un million de personnes dans le monde dont la plupart en Afrique. »
Partant du fait selon lequel le paludisme serait la première cause
de mortalité des enfants de moins de 5 ans avec un décès
toutes les 30 secondes, le docteur Catherine de Angelis, éditeur en chef
de cette revue médicale déclare que cette situation exige une
plus grande généralisation et rationalisation de l'usage des médicaments
disponibles, des outils de diagnostic ainsi que des moyens de prévention,
comme les moustiquaires, et des campagnes d'éradication des moustiques.
Dans des études menées en Ouganda et en Zambie, le JAMA a montré
que la combinaison de deux médicaments (artemether-lumefrantrine), utilisée
depuis 1998, est la plus efficace contre la forme la plus grave et fréquente
du paludisme, comparativement à deux autres cocktails, avec seulement
1 % de réapparition des symptômes. Pour les deux autres combinaisons,
l'amodiaquine-sulfadoxine-pyrimethamine et l'amodiaquine-artesunate, ces taux
ont été respectivement de 14,1 % et de 4,6 %.
« Etant donné les ressources disponibles, comme les tests de diagnostic rapide et les fonds levés par le partenariat de l'ONU contre le paludisme (plus d'un milliard de dollars en 2006), il semble réalisable de traiter tous les enfants africains », a écrit le Dr Dorsey, qui ajoute que pour établir des politiques de contrôle efficaces et durables du paludisme, il faudra intégrer les traitements actuels dans des stratégies de prévention.
Certaines autres études révèlent une sous utilisation des tests de diagnostic. Cela s'explique par le fait que très souvent, des patients avec de la fièvre, dont le test était négatif, ou qui n'avaient même pas été testés, se sont vus prescrire des thérapies combinées anti-paludisme, une pratique qui contribue à accroître la résistance du parasite aux traitements.
Pour faire face au paludisme en Afrique subsaharienne, les chercheurs estiment que la moustiquaire traitée chimiquement serait le moyen le plus efficace et qu'il faudrait en distribuer à toutes les personnes qui en ont besoin.
Nestor N'Gampoula
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux