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Cameroon tribune | Cameroun | 25/05/2007 | Lire l'article original
Selon la Banque mondiale, la drépanocytose est la première maladie génétique au monde. Sur 500 000 naissances au Cameroun chaque année, 4000 nouveaux-nés sont atteints. Pour l’OILD-Cameroun qui a pris quatre ans pour se mettre en place, il s’agit d’entreprendre un plaidoyer pour améliorer la prise en charge des drépanocytaires, explorer les voies et moyens de combattre cette maladie chronique et pourtant parent pauvre des programmes de santé publique. Car comme l’a révélé le témoignage d’Alfred Ondoua, porte-parole des malades drépanocytaires, leurs principales difficultés résident dans l’accueil des malades, le suivi et l’acquisition du sang : " Quand on arrive parfois à l’hôpital en pleine crise, on ne nous prend pas automatiquement en charge. On peut attendre des heures alors qu’on souffre atrocement. En outre, le coût des poches de sang reste très élevé. Notre souhait est qu’on baisse le prix pour les drépanocytaires, ou que les poches soient carrément gratuites pour nous, quitte à ce que le gouvernement nous subventionne ", s’exclame le porte-parole.
Pour Lydie Ze Meka, présidente de l’OILD-Cameroun, le plan d’action de la structure qui court dans un premier temps sur trois ans est axé sur quatre principaux programmes : L’éducation préventive chez les porteurs sains, la formation des professionnels de santé, les programmes associatifs, et la recherche des financements diversifiés. Le lancement des activités de l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD) a aussi été l’occasion pour la présidente Lydie Ze Meka de faire un don en médicaments (Foldine, Zinc…) et en moustiquaires aux malades. Après avoir loué l’initiative, Urbain Olanguena Awono a pris l’engagement de soutenir l’Organisation dans ses actions pour soutenir les patients : " Nous allons appuyer le plan d’action de l’OILD. Nous allons agir pour former le personnel hospitalier spécialisé, sensibiliser les maires et les officiers d’Etat civil afin d’astreindre les futurs époux aux examens prénuptiaux.". Etant encore méconnue, bien que chronique et courante, la lutte contre la drépanocytose prend désormais un autre visage. " La drépanocytose n’est pas une fatalité, ni une maladie anonyme. On peut la combattre, ou tout au mieux la gérer ", a affirmé la présidente de l’OILD-Cameroun.
Marguerite Estelle ETOA
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