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L'Express | Maurice | 28/05/2007 | Lire l'article original
C’est Ireko Design and Construction Ltd, une filiale de la BAI dans le domaine, qui est responsable de la construction de l’établissement hospitalier qui démarre en juin. L’investissement est de plus de Rs 1 milliard avec une participation de 75 % venant de la BAI.
L’hôpital Apollo a déjà donné un relevé des services qu’il compte offrir. Notamment des technologies de pointe pour des diagnostics avancés, de nouveaux traitements pour des maladies cardiaques, des interventions chirurgicales pédiatriques, un département de neurologie, l’orthopédie avancée et l’oncologie.
D’ailleurs le groupe indien affiche déjà l’ambition de devenir le medical hub de la région. Il compte déjà un réseau de 35 hôpitaux en Asie, 95 000 patients étrangers parmi ses dix millions de clients et des centres de formation pour médecins et infirmiers.
Un prix à payer pour la qualité
L’investissement est le fruit d’un accord signé en 2005 – lors de la visite du Premier ministre Navin Ramgoolam, en Inde – entre la BAI et Apollo Hospitals. L’hôpital aura une capacité d’accueil pour 250 patients tout en générant quelque 500 emplois. Il compte faire appel tant aux compétences mauriciennes qu’étrangères. Il veut aussi lancer une école de formation privée, comme inscrit dans le protocole.
Cependant, l’implantation du géant indien donne déjà des… migraines à certains opérateurs privés. Les différentes tentatives de l’association des cliniques, pour en savoir plus sur le projet auprès du ministère de la Santé, se sont avérées vaines.
Un directeur d’une des cliniques les mieux loties voit dans cette concurrence “une façon de les éliminer”. Un autre, plus nuancé, soutient : “Le projet est bénéfique s’il tend à être un medical hub régional car compte tenu des données, il n’y a pas de place pour d’autres opérateurs et la situation est déjà difficile.”
En moyenne, les cliniques sont remplies entre 60 et 70 %. “Les gens disent que nos prix sont exagérés, ajoute un directeur. C’est faux : on investit beaucoup pour pouvoir offrir la qualité et il y a un prix à payer. Ainsi, la situation n’est guère brillante pour les cliniques privées. J’envisage même le pire.”
Jane L. O’NEILL
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