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Science et vie | France | 25/04/2023 | Lire l'article original
Une équipe de scientifiques de l’université de Georgetown à Washington aux États-Unis vient de mettre en évidence, dans un article publié dans Biology Letters, une modification de l’aire de répartition du moustique anophèle, vecteur de la malaria, l’autre nom de cette maladie. Cette perturbation due au changement climatique augmente le risque de propagation de la maladie.
Le paludisme appelé aussi malaria est une maladie infectieuse due à un parasite qui envahit les cellules du foie puis les globules rouges. Ce parasite est un protozoaire du genre plasmodium dont cinq espèces provoquent le paludisme chez l’homme. Le plus redoutable, responsable de la forme mortelle du paludisme, se nomme Plasmodium falciparum.
Plasmodium vivax est plus répandu, mais n’est pas responsable d’une forme mortelle de la maladie. Les deux autres espèces, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae, sont beaucoup moins répandues.
Ce parasite est transmis à l’Homme par un moustique du genre Anophèles, que l’on retrouve dans les régions chaudes d’Afrique subsaharienne, d’Asie et dans les régions néotropicales c’est-à-dire l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale jusqu’au Mexique.
Les symptômes qui apparaissent quelques jours après la piqûre infectante du moustique sont de la fièvre accompagnée de troubles digestifs. Des céphalées et des douleurs musculaires s’installent rapidement. Plus tardivement apparaissent des accès de fièvre caractéristiques qui se répètent régulièrement toutes les 48 heures : le malade ressent des frissons, de la chaleur et une forte sudation. Plasmodium falciparum peut provoquer des formes graves pouvant entraîner le décès.
Il existe aujourd’hui un vaccin à base de protéines recombinantes actif contre Plasmodium falciparum ainsi que des médicaments appelés antipaludéens comme la chloroquine.
La protection contre cette maladie repose aussi sur de la prévention qui consiste à se protéger au maximum pour éviter les piqûres de moustiques et de prendre des médicaments en prévention. Ces médicaments sont variables en fonction du parasite et de la zone géographique concernée...
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