Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le Faso | Burkina Faso | 12/05/2023 | Lire l'article original
Ce vendredi 12 mai 2023 se tient à Ouagadougou, l’atelier de diffusion des résultats de l’évaluation des politiques et actions gouvernementales visant la création d’environnements alimentaires sains au Burkina Faso (projet FOOD EPI). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Kargougou.
Lancé en février 2021, le projet FOOD EPI est mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Sénégal. Il a permis de faire l’état des lieux des politiques publiques et des actions gouvernementales susceptibles d’assurer la création d’environnements alimentaires favorables à la prévention de la malnutrition. Comme le souligne le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Kargougou, le Burkina Faso à l’instar de nombreux pays de la sous-région est confronté à des niveaux croissants de maladies chroniques non transmissibles liées à l’alimentation.
"Cette situation s’explique par des systèmes alimentaires sous l’emprise des transformations rapides provoquées par l’industrialisation agricole intensive, la croissance démographique, l’urbanisation, les changements climatiques et les innovations technologiques. Ces changements ont aujourd’hui favorisé la transition nutritionnelle vers un régime de plus en plus caractérisé par la consommation de produits alimentaires transformés et ultra-transformés riches en sucre, en sel et en gras, ainsi qu’en additifs alimentaires". Les conséquences de ces transformations sont entre autres l’augmentation de la prévalence globale du surpoids, de l’obésité et des maladies chroniques non transmissibles liées à l’alimentation.
C’est ce qui explique l’initiative du projet sous régional FOOD EPI, mis en œuvre sous la coordination du Laboratoire de recherche en nutrition et alimentation humaine de l’université Cheick Anta Diop de Dakar et financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). Au Burkina Faso, la recherche dans le cadre du projet a été menée par l’Institut de recherche en sciences de la santé en collaboration avec le ministère de la Santé à travers le secrétariat technique chargé de la multisectorialité en matière de nutrition. Il a permis, selon le ministre, de mettre le doigt sur les gaps en matière de la réglementation sur l’alimentation.
Au cours du présent atelier, il s’agira donc pour les participants de prendre connaissance des résultats du projet...
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux