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Iwacu | Burundi | 20/05/2023 | Lire l'article original
Des cas d’infections après des césariennes se font remarquer à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Les patientes retournent au bloc opératoire à plus de deux fois. Elles peuvent passer un mois voire plus en hospitalisation. La direction de la CPLR indique que la situation n’est pas alarmante et qu’elle réussit à traiter ces cas et n’a jusqu’ici enregistré aucun décès.
“Après des heures de travail, j’ai finalement accouché par césarienne d’un joli bébé de 4 kg. C’était le dernier weekend du mois d’avril à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Malgré les douleurs intenses, tenir mon enfant aîné dans mes bras est un sentiment hors pair”, raconte C.N.
Après quatre jours d’hospitalisation, cette jeune maman est sortie de cette structure sanitaire de la ville de Bujumbura. Mais après une semaine, elle y est retournée pour les derniers soins, croyait-elle.
L’infirmier lui a recommandé de revenir au moins une fois par jour. La situation s’est détériorée au lieu de s’améliorer. Depuis ce lundi, je suis admise encore une fois en hospitalisation.
“Je dois subir des soins au moins deux fois par jour et la plaie est ouverte. Selon mon gynécologue, une autre suture est prévue si la plaie présente une nette évolution”, confie-t-elle.
C.N n’est pas la seule patiente de la CPLR à vivre une telle situation après une césarienne. Des femmes se font opérer à plus de deux reprises. Des femmes en provenance des collines surplombant la ville de Bujumbura reviennent avec des plaies déjà infectées dégageant une odeur nauséabonde et sont placées en isolement. “Mon bébé a eu son vaccin d’un mois et demi ici à l’hôpital. J’ai été hospitalisée pendant plus d’un mois”.
Devant la salle des soins, des femmes attendent leur tour pour être soignées. Elles viennent des différents quartiers de la ville de Bujumbura. La plupart d’entre elles sont avec leurs nourrissons.
Interrogée, la direction de la CPLR indique que la situation n’est pas alarmante et qu’elle n’a pas enregistré de décès. Dr Bonite Havyarimana, directeur de cette clinique indique que cela arrive même dans des pays développés et que son hôpital a enregistré en 2022, 0,35% de cas d’infections.
Les facteurs de risque chez les patientes, selon lui, sont liés aux opérations d’urgences, au nombre de patientes reçues et surtout du volume d’activités...
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