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Sud Quotidien | Sénégal | 20/06/2023 | Lire l'article original
La communauté mondiale a célébré hier, lundi 19 juin, la journée de la lutte contre la drépanocytose. Au Sénégal, l’association des personnes vivant avec cette maladie a saisi l’occasion pour faire le plaidoyer pour un accès au traitement.
Au Sénégal, si l’on se base sur les données émanant des structures sanitaires, sur une cohorte de 700 mille malades dans le pays, il ressort selon le Directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’action sociale, Dr Moustapha Diop, que : « chaque année, deux mille enfants naissent avec la maladie et il y a une mortalité assez préoccupante ». Il s’exprimait hier, lundi, lors de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose à Dakar. Pour Dr Diop, la drépanocytose fait partie des maladies sur lesquelles le ministère de la Santé et de l’action sociale n’a pas encore objectivement de chiffres.
« Jusque-là nous nous basons sur des estimations mais l’information que je voulais donner est que le ministère de la Santé prépare l’enquête Steps et que l’une des particularités de cette enquête de 2023 sera l’intégration des maladies comme la drépanocytose », a-t-il fait comprendre. Et d’attester : « nous aurons la possibilité d’avoir des données objectives non seulement au niveau national mais au niveau des régions. Cette question de prévalence va être réglée avec cette enquête. L’autre aspect, nous avons la volonté d’accompagner l’association et de prendre les actions concrètes pour accompagner les malades ». Au sein de l’association, le président Maguèye Ndiaye a déploré cet état de fait. Selon ce dernier, c’est un autre problème. « Il faut qu’on parvienne à recenser tous les malades. On parle de 8 à 10% de la population depuis qu’on est là. On s’appuie des fois sur les cohortes dans les consultations, mais il faut une étude approfondie qui démontre les statistiques réelles. Le problème qui se pose, c’est que, tant qu’on n’aura pas ces maitrises de données, on ne peut pas savoir comment agir et sur quel levier il faut activer. Et pour le faire, il faut que les gens comprennent où se trouve la ou les préoccupations liées à la maladie », a-t-il signifié.
Pour le président de l’Association des personnes vivant avec la drépanocytose, beaucoup de malades ont du mal à bénéficier d’une prise en charge correcte à cause de leur faible revenu...
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