Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le potentiel | Congo-Kinshasa | 01/06/2007 | Lire l'article original
Cette campagne a donc pour objectif d’éliminer les maringouins en tuant ses larves disséminées sur les eaux du fleuve, des rivières, des ruisseaux et autres eaux stagnantes. Cela en se servant de larvicides. Seulement, ce moyen de lutte est coûteux, surtout en ce qui concerne le site d’Inga. Aussi l’Ivermectrine ou le Mectizan est-il recommandé à toutes les personnes exposées et souvent piquées par les maringouins et vivant dans un milieu où sévit l’onchocercose. Des médicaments distribués gratuitement et à prendre durant plusieurs années, renseigne-t-on à la coordination provinciale de lutte contre l’onchocercose.
A noter que cette maladie se manifeste par le fait de se gratter intensément
et sans cesse, à cause de la présence de micro-filaires dans la
peau. Celle-ci devient rigueuse, perd sa pigmentation.
La vision du malade devient trouble, les micro-filaires s’étant
fixés dans les yeux. Ce qui entraîne souvent la cécité.
C’est ainsi que l’onchocercose est également appelée
cécité des rivières.
Il convient de signaler que les villages Tsanga-Nkuangila, secteur de Fubu dans le territoire de Lukula, dans le district du Bas-Fleuve, et Kambu, secteur de Boko, territoire de Mbanza-Ngungu, dans le district des Cataractes, pour ne citer que ces exemples, constituent aussi des foyers importants de maringouins.
Par Tshiala David
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux