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Sidwaya | Burkina Faso | 02/06/2007 | Lire l'article original
A cet effet, la réunion du 29 mai 2007 qui a regroupé les membres du comité de gestion du fonds présidé par le Pr Robert Soudré et ceux de la mission conduite par M. Mabingué Ngom, chef d’équipe Afrique de l’Ouest et du Centre, avait inscrit trois points à son ordre du jour. Il s’est agi des discussions sur les trois programmes SIDA, tuberculose et paludisme, de la clôture des programmes paludisme, VIH/SIDA et tuberculose par le PNUD. Le transfert de ces programmes au Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLS-IST) désormais désigné comme principal récipiendaire chargé de gérer le fonds et les informations générales, étaient aussi à l’ordre du jour.
Le chef de mission M. Mabingué Ngom a trouvé que les relations de partenariat qui existent entre le Fonds mondial et le Burkina Faso sont bonnes. “Il y a une forte mobilisation autour du partenariat au Burkina Faso. Nous finançons plusieurs programmes dont certains arrivent à terme. Nous sommes confiants que le Burkina Faso est dans la bonne direction. Pour peu qu’il poursuive les réformes en cours et accélère la mise en œuvre des programmes, nous trouvons qu’il a des opportunités extraordinaires pour accéder à des ressources additionnelles du Fonds mondial”, a indiqué M. Ngom. Pour lui, la mission et le Comité de gestion du fonds (CCM) ont identifié des domaines dans lesquels des progrès doivent être accomplis.
“Nous travaillons activement en impliquant nos partenaires clés.
Nous avons espoir que le Burkina Faso peut tirer profit de la manne financière
que constitue le Fonds mondial”, a ajouté M. Ngom.
Au demeurant, il a plaidé pour la conjugaison des énergies dans
la lutte contre le SIDA qui, après 25 ans, continue de défier
toute l’humanité avec près de 8 500 décès
par jour. “La réponse à la lutte contre le SIDA nous a appris
à être humble. Il y a de la place pour tout le monde. Je pense
qu’il faut impliquer la société civile pour accélérer
plus les activités. Nous pensons qu’ensemble, nous allons faire
reculer les souffrances que nous infligent le SIDA, la tuberculose et le paludisme”,
a souligné le chef de mission. Concernant le transfert du Fonds mondial
du PNUD au SP/CNLS-IST, M. Mabingué garde l’espoir qu’il
sera bientôt bouclé.
“Il y a des leçons que nous pouvons apprendre de cette expérience, pas seulement pour le Burkina Faso, mais pour l’ensemble des pays de la sous-région”, a conclu M. Ngom.
Charles OUEDRAOGO
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