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L'Express | Maurice | 02/06/2007 | Lire l'article original
Ce résultat, publié dans le numéro de juin du mensuel Cell Proliferation, ouvre de nouvelles perspectives de traitement du diabète insulino-dépendant (ou diabète de type 1). Une maladie due à la destruction des cellules qui, au sein du pancréas, assurent la synthèse de cette hormone régulatrice de la concentration de sucre dans le sang.
La plupart des travaux menés, depuis quelques années, sur les cellules souches humaines portent sur des cellules obtenues après la destruction d’embryons conçus par fécondation in vitro. Quelques équipes ont toutefois choisi de porter leurs efforts sur les cellules souches pouvant, au moment de la naissance, être isolées dans le sang du cordon ombilical.
«Dans chaque sang de cordon, nous pouvons obtenir environ 500 000 cellules souches, explique le biologiste français Nicolas Forraz, de l’Institut des cellules souches du nord-est de l’Angleterre (université de Newcastle). Et nous pouvons multiplier in vitro leur nombre par 168, moyennant des procédés à la fois longs et très coûteux.»
«Nous sommes parvenus à transformer, en vingt et un jours, des cellules souches en cellules productrices d’insuline», expliquent, dans les colonnes de Cell Proliferation, les chercheurs des équipes dirigées par le professeur Colin McGuckin (université de Newcastle). Les auteurs de la publication reconnaissent n’être qu’à un stade préliminaire de leurs recherches mais estiment, toutefois, que leurs travaux permettront de dépasser bientôt les actuelles impasses thérapeutiques.
«Ces greffes restent rares, dans la mesure où elles ne peuvent être pratiquées qu’à partir de prélèvements de donneurs décédés, volontaires et immunologiquement compatibles, précise Nicolas Forraz. Pour les personnes souffrant de diabète de type 1, nous envisageons d’utiliser les cellules souches pour créer des cellules sécrétant de l’insuline, mais aussi les cellules immunitaires présentes dans le sang de cordon, qui pourraient permettre de ‘calmer’ les racines auto-immunes de cette affection qui détruit des régions du tissu pancréatique.»
En toute hypothèse, cette publication vient relancer la controverse sur la nécessité de conserver, par congélation, dès la naissance et à des fins thérapeutiques, le sang du cordon ombilical.
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