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Revue de presse de Santé tropicale

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Sud-Kivu : Lutte contre les «officines» pharmaceutiques de la mort à Bukavu

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 09/06/2007 | Lire l'article original

La vente illicite des produits pharmaceutiques se porte bien à travers toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC). Et cela depuis belle lurette, au grand dam des autorités compétentes, notamment l’inspection nationale des pharmacies du ministère de la Santé publique et ses sous-divisions provinciales. Situation qui n’est donc pas spécifique à la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Des «officines» pharmaceutiques de la mort fonctionnent à Bukavu. Les médicaments se vendent au marché et dans la rue par des personnes non autorisées et surtout non qualifiées.

En l’occurrence les commerçants et autres vendeurs ambulants. Et cela, souligne la source, «malgré l’interdiction prise par l’inspection provinciale des pharmacies».
Malins, ces vendeurs de la mort dont ceux du marché du marché Kadutu à Bukavu, «se sont regroupés dans une structure dénommée Association des vendeurs des médicaments (AVM), contournant ainsi la mesure d’interdiction d’exercer ce commerce.

Le journal en ligne de Radio Okapi fait remarquer qu’«ils se sont engagés à vendre, désormais, leurs produits dans des officines et autres hangars appropriés sous la supervision des inspecteurs en pharmacie détachés dans ce marché.» Et d’ajouter que «ces inspecteurs ont pour mission de veiller sur les conditions de conservation et les dates de péremption des médicaments.»
Les observateurs estiment qu’en dépit de cette mission, tout n’est pas fait pour préserver la santé de la population déjà précaire.
L’inspection provinciale des pharmacies, font-ils valoir, semble ne pas mesurer les conséquences fâcheuses de cette légèreté. La vie humaine en dépend. Pour eux, elle devait prendre son courage pour fermer carrément le commerce de ces «empoisonneurs à retardement». Au besoin avec le concours de forces de l’ordre, l’inspection provinciale des pharmacies oubliant qu’elle représente la puissance publique.

A noter que la loi, qui existe dans ce secteur, doit être opposable à tous. Bien que la ville de Bukavu ne soit pas épargnée par le chômage et que trouver un emploi, par les temps qui courent, est non seulement un casse-tête chinois mais aussi relève d’un rêve. Aussi, les mêmes observateurs ne mâchent pas les mots pour parler de la corruption dont les responsables de l’inspection provinciale ont fait l’objet. Autrement, ils n’auraient pas agi de la sorte.

A tout prendre, cet épineux problème de vente de médicaments dans des conditions de conservation et dans un environnement non requis mérite une attention particulière de la part du ministre de la Santé publique. Qui doit rappeler à ses collaborateurs du secteur pharmaceutique de se conformer à la loi, entre autres, en matière d’ouverture d’une officine et en ce qui concerne tous les autres documents y afférents. Ceci, sur l’ensemble du territoire national.

Par DIOSSO OLIVIER

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