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Cameroon tribune | Cameroun | 11/06/2007 | Lire l'article original
On parlera désormais du plan d’action de Douala, une série de douze recommandations, assorties, pour la première fois, d’indicateurs et d’un échéancier. Le plan d’action de Douala prévoit trois niveaux d’intervention : national, sous-régional et international. Selon le communiqué de presse publié à l’issue de la conférence, les recommandations touchent le " manque de planification, la concentration des personnels de santé dans les grandes villes, les situations post-conflits ou la nécessité d’une collaboration régionale plus appuyée ".
Les recommandations elles-mêmes prévoient entre autres de " s’engager sur un fort plaidoyer en faveur des actions/solutions de développement des ressources humaines en santé, placer la question des ressources humaines en santé comme une priorité dans l’agenda politique… mettre en place un observatoire national du système de santé couvrant toutes les informations sur les RHS, renforcer la formation des managers de la santé et leur utilisation adéquate, accélérer la formation des catégories de RHS selon les besoins du pays ". Toutes ces orientations devront être mises en œuvre d’ici décembre 2008 et chacune est assortie de mesures plus concrètes.
Autre inquiétude soulignée pendant la conférence de presse donnée par les ministres et tous les organismes participants ou organisateurs, la question de la diaspora. Ces Africains qui quittent leurs pays pour aller travailler ailleurs ou qui restent en Europe ou en Amérique après y avoir été formés. Le continent se retrouve ainsi privé des personnels médical ou paramédical dont il a cruellement besoin. A en croire Urbain Olanguena Awono, au demeurant soutenu par ses collègues, il va falloir trouver des mécanismes novateurs pour que ces personnels en santé puissent mettre leurs compétences au service de leurs pays tout en travaillant où ils sont installés. On peut imaginer par exemple qu’un cardiologue camerounais vivant aux Etats-Unis travaille une partie de l’année là-bas et l’autre ici. Au Cameroun, l’on pense à aménager des conditions de rémunération incitatives et le ministre de la Santé publique se propose de désigner un cadre qui s’occuperait de la diaspora des personnels de santé. Souvent, c’est l’information qui manque à ces compatriotes comme le ministre s’en est aperçu récemment en Italie où il a rencontré une cinquantaine de jeunes carabins camerounais.
Stéphane TCHAKAM
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