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The Conversation | France | 05/09/2024 | Lire l'article original
La mortalité maternelle en Afrique subsaharienne reste très élevée. Dans cette région, le ratio de mortalité maternelle est estimé à 536 décès pour 100 000 naissances vivantes avec de grandes disparités selon les pays. Cependant, la mesure de cette mortalité reste approximative car il est toujours impossible de l'estimer correctement, faute de données fiables.
La mortalité maternelle correspond au décès en cours de grossesse (quel que soit le terme de la grossesse) ou dans les 42 jours suivant l'accouchement, d'une cause quelconque liée à la grossesse ou à ses soins. Rapporter le nombre de décès maternels à 100 000 naissances vivantes sur une année donnée permet de mesurer le ratio de mortalité maternelle.
Alors que la mortalité maternelle est faible et très bien estimée en Europe (moins de 10 pour 100 000), l'incomplétude des registres d'état civil et un accès limité des femmes enceintes aux établissements de santé posent des problèmes pour sa mesure aux Suds.
Si l'on prend l'exemple du Cameroun, on estime que près de deux tiers des enfants ne sont pas déclarés à la naissance, ce qui a aussi des conséquences sur l'estimation de la mortalité néonatale.
De plus, un tiers des femmes camerounaises accouchent à leur domicile (selon les derniers chiffres disponibles qui remontent à 2018), ce qui ne permet pas de savoir combien d'entre elles sont décédées des suites de leur grossesse ou de leur accouchement.
Il existe des méthodes alternatives pour mesurer la mortalité maternelle, dont :
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