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Cameroon tribune | Cameroun | 08/06/2007 | Lire l'article original
Pour le Dr Francis Mveng Ela, pharmacien, qui fait partie de la chambre disciplinaire d’appel du nouveau bureau, la priorité est de mettre de l’ordre dans l’Ordre des pharmaciens. " Il faut que l’Ordre réunisse tous les pharmaciens dans un consensus de santé indispensable. Et surtout, il ne faut pas de division en camps et ne pas servir les intérêts particuliers ". Les professionnels du secteur devront soutenir le gouvernement dans ce combat qui s’annonce rude et long. Un chantier lié aux deux premiers, c’est celui de l’émergence d’une industrie locale du médicament. A l’heure actuelle, une dizaine de structures ont reçu des agréments pour fabriquer sur place des médicaments. Or, selon le Dr Jean Rollin Bertrand, directeur de la Pharmacie et du Médicament au Minsanté, ces structures agréées pour fabriquer les médicaments n’arrivent pas encore à décoller. Selon lui, l’aménagement des conditions stratégiques pour un tel développement passe par l’élaboration d’une législation fiscale souple pour le secteur et même de tout un environnement favorable.
Autre préoccupation essentielle, c’est celle du Dr Christophe Ampouam, pharmacien : " Il y a de nombreux pharmaciens sur le terrain dont on n’est pas sûr de l’authenticité des diplômes. Ils exercent dans l’illégalité. Il n’y a qu’à revoir où ils se sont formés ". Pour lui, le nouveau bureau devrait réfléchir à la formation initiale même des pharmaciens. Là, il faudra penser en termes sous-régionaux puisque pour la Cemac, c’est déjà un acquis : c’est le Cameroun qui va abriter la faculté à vocation sous-régionale. Il faut que les pharmaciens prennent part à ce grand projet. " Depuis 2005, il y a un diplôme inter-universitaire de pharmacie et de santé publique qui a été créé et qui est co-organisé par la faculté de Médecine et des Sciences biomédicales de Yaoundé avec la faculté de Pharmacie de Montpellier ", ajoute le Dr Ndo.
Le nouveau bureau devra enfin veiller à la mise à jour régulière du tableau de l’Ordre et surtout la régularisation de nombreux pharmaciens qui exercent en clientèle privée sans l’autorisation requise. La restitution des travaux du comité ad-hoc mis en place par le Minsanté pour préparer l’assemblée extraordinaire élective, la semaine dernière, l’a relevé. Selon le Dr Jara Bouda, pharmacienne, ce n’est pas normal qu’un propriétaire de pharmacie vende son fonds de commerce à un autre pharmacien sans autorisation du ministère de tutelle. Toute transaction dans ce sens doit être approuvée par l’Ordre des pharmaciens et le Minsanté. En attendant la passation de service officielle le 15 juin prochain, le nouveau bureau de l’Ordre des pharmaciens peut déjà commencer à réfléchir sur les stratégies pour affronter toutes ces sollicitations.
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