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L'Observateur | Burkina Faso | 13/06/2007 | Lire l'article original
Dans le cadre d’un partenariat avec l’OSIWA, Open Society Initiative
for West Africa ou encore Initiative ouest-africaine pour une société
ouverte, le RAME, l’association Pengdwendé et la clinique pour
la promotion de la santé familiale ont formé une coalition baptisée
coalition pour la promotion des personnes vivant avec le VIH.
Cette structure, qui fait de la promotion des droits des PV VIH son cheval de
bataille, vient d’acquérir un appareil servant à évaluer
le taux des CD4 chez les personnes vivant avec le VIH.
Cet appareil d’un coût d’environ 15 millions de francs et
livré par le laboratoire allemand Partec a la capacité de réaliser
près de 250 tests par jour. Et les résultats sont disponibles
un quart d’heure après les prélèvements sanguins.
Il se présente sous la forme d’un bloc métallique intégrant
un ordinateur interne, d’un écran et d’un compartiment qui
reçoit les mélanges de liquides.
Selon Georges Zangré, technicien de laboratoire de la clinique pour la
promotion de la santé familiale plus connue sous le nom de clinique des
sages-femmes, l’importance du cytomètre de flux dans la prise en
charge médicale des malades du SIDA est qu’il donne des informations
prises sur le taux de CD4 contenu dans un microlitre de sang.
« C’est d’ailleurs uniquement à partir de ces informations que l’on peut savoir si le malade doit être mis sous traitement antirétroviraux ou non », nous a confié, tout heureux, M. Zangré. Il a assuré qu’avec cet instrument de pointe, la clinique des sages-femmes procédera elle-même à ses propres examens.
La coordinatrice de la clinique, Mme Brigitte Thiombiano, estime que sa structure
pourra assurer la prise en charge de sa population cible, qui se chiffre à
environ 100 malades l’an. « Les 100 premières analyses seront
gratuites, mais à terme, nous ferons un coût social, juste pour
nous permettre d’assurer la maintenance de l’appareil. Mais si entre
temps, nous avons un partenaire qui veut nous soutenir, nous pourront envisager
la gratuité des analyses », a laissé entendre Mme Thiombiano.
Selon Georges Zangré, une PV VIH doit régulièrement faire
des analyses de CD4 pour savoir si le traitement qu’il subit est efficace.
Mais le problème est que dans les officines, le coût varie entre
4 000 et 15 000 francs. C’est donc en bouée de sauvetage que le
cytomètre de la coalition pour la promotion des personnes vivant avec
le VIH arrive, et espérons que d’ici là, cette structure
trouvera une assistance afin de rendre cet examen continuellement gratuit.
Kader Traoré
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