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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 21/06/2007 | Lire l'article original
Le Dr Kimpamboudi, qui a défendu son mémoire intitulé « Les complications du cancer de côlon opéré », est la troisième femme au Congo détenteur de ce diplôme de chirurgie. « Ça n'a pas été facile pour une femme de se faire accepter en étude de chirurgie où l'on ne trouve que des hommes, » a-t-elle souligné, sourire aux lèvres.
Dans son travail, elle a traité des complications du cancer du côlon dont les opérations sont difficiles et les résultats, à son sens, peu satisfaisantes : « Tout simplement parce que nous opérons les malades à un stade avancé. Et puis, le malade ne peut pas avoir le traitement adjuvant, c'est-à-dire la suite de l'opération, en raison de son coût très élevé entre 200 à 250 00 FCFA », a-t-elle indiqué, souhaitant que le gouvernement puisse prendre les malades en charge afin d'améliorer la guérison de ce type de cancer.
A toute les filles et femmes qui aimeraient poursuivre des études de chirurgie en particulier, et de médecine en général, le Dr Aubierge les a conviées à la persévérance et à la recherche. Car, a-t-elle rappelé, il faut cinq année d'affilées sans redoubler, pour obtenir ce diplôme tout en étant médecin généraliste.
Le Dr Marius Monka n'a pas pu dissimuler sa joie. Son mémoire intitulé « Résultats du traitement chirurgical des fractures récentes de la diaphyse fémorale », a été apprécié. Il appelle, dans ses conclusions, les pouvoirs publics au renforcement de la sécurité de la circulation routière, au regard du nombre et de la gravité des accidents constatés.
« Le fait d'être resté un temps en service de traumato-orthopédie
au côté du professeur Moyikoua, a influencé le choix de
ce thème quand j'ai été admis à mon concours d'entrée
aux études de spécialité en chirurgie générale
», s'est réjouit le Dr Monka.
Faisant partie de la 5e promotion des chirurgiens formés au CHU de Brazzaville,
les Dr Monka et Kimpamboudi, viennent de commencer leur véritable carrière
de médecin, a déclaré le président du jury, le Pr.
Armand Moyikoua. Avec leur arrivé, cela fait au total 10 chirurgiens
formés depuis 2001.
« L'objectif est de faire en sorte que dans chaque localité du pays, et dans les centres hospitaliers importants notamment, l'on retrouve au moins un chirurgien formé pour d'éventuelles opérations de chirurgie », a souligné le Pr. Moyikoua. « Mais ce nombre de dix est insuffisant. Nous devons en former d'autres. Pour former un chirurgien, il nous faut cinq années », a-t-il conclu.
Quentin Loubou
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