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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 26/06/2007 | Lire l'article original
« Etant donné la prise en charge médicale difficile et coûteuse, les Africains doivent arrêter de fumer et éviter l'alcoolisme », a ajouté le docteur Beavogui. « Si nous ne changeons pas de comportement, nous courons droit à la mort, parce que nous n'avons ni les moyens financiers, ni les plateaux médicaux pour nous tirer d'affaire ou tirer d'affaire plus de la moitié d'entre nous », a-t-elle renchéri.
« En Afrique, les gens meurent très tôt à cause de la pauvreté. A cela s'ajoutent la déliquescence des structures sanitaires et l'absence des nouvelles technologies liées à la santé », a estimé quant à lui un médecin présent aux assises de Dakar. Selon ce dernier, le plancher de la prise en charge d'un malade terrassé par une crise cardiaque varie entre 500 000 et 625 000 FCFA pour une dizaine de jours de traitement dans un centre hospitalier de niveau 3.
Par exemple, l'ampoule de Thrombose utilisée pour désagréger les caillots causant la nécrose tissulaire, coûte 80 000 FCFA. Le coût élevé du traitement s'explique également par les échographies nécessaires, ainsi que les électrocardiogrammes du myocarde et les nombreux médicaments prescrits par les médecins.
« La facture du patient peut plafonner à plus de 2 millions de
FCFA », a indiqué lors de sa communication, le docteur Kagambega
de l'hôpital général Grand Yoff de Dakar.
Conscients des limites du pouvoir d'achat des populations, les cardiologues
africains présents à Dakar ont déclaré être
convaincus que le salut des Africains réside dans le changement de leurs
comportements. Ils ont recommandé l'organisation dans les différents
pays, de semaines de sensibilisation à l'hygiène alimentaire pour
aider les populations à perdre leurs mauvaises habitudes.
Les maladies cardiovasculaires, en accroissement, sont considérées comme la deuxième cause de mortalité en Afrique, la première en Europe. Elles tuent environ 20 millions de personnes par an dans le monde.
Quentin Loubou
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