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L'Express | Maurice | 22/06/2007 | Lire l'article original
A l’issue de la réunion d’hier, le Dr Isshack Jowahir a expliqué que “nous sommes plus détermines que jamais. Nous avons été pendant des années des laissés-pour-compte. Nous allons nous faire entendre pour défendre les professionnels de santé mauriciens”.
Il dit cependant se réjouir qu’“une porte de discussion est désormais ouverte avec les autorités. L’on s’attend que les promesses soient tenues et si tel est le cas, nous allons enfin aboutir à un dénouement positif. Ce qui n’affaiblit en rien notre démarche. Bien au contraire, il nous faut nous mobiliser pour nous assurer qu’il y aura des changements”.
Le Dr Isshack Jowahir précise qu’il y a une grande solidarité entre tous les médecins, dont les dentistes et les médecins du public, qui ont choisi d’être partie prenante de cette mobilisation.
Pour se rendre compte de la situation, le Chief Executive Officer, Jaya Veerapen, a rencontré mercredi les membres de la Private Medical Practitioners Association (PMPA). Il a été question, entre autres, des noms des médecins étrangers qui pratiquent dans le privé. La PMPA devraient bientôt leur fournir une liste de ces médecins.
Dans les milieux proches des médecins, cette rencontre est perçue comme “une tentative d'apaisement”. Le Dr Isshack Jowahir se montre, lui, plus modéré : “Nous préférons attendre des précisions et des décisions concrètes avant de juger.”
L’assurance, une préocupation
La question d’assurance médicale est également une des préoccupations majeures des médecins. Une résolution sera mise au vote le jour de la mobilisation en vue de demander un retour à l’ancienne formule. Le système actuel de cartes, qui permet au patient de ne pas payer immédiatement son médecin, exige des réajustements, insiste un médecin.
En revanche, les médecins ne comptent pas perturber les services des hôpitaux en marge de leur mobilisation. C’est la garantie offerte par les deux syndicalistes, le Dr Ashok Raghubur et Dr Baboo Servansing. “Ce n’est pas une grève. C’est une mobilisation mais comme certains d’entre nous travaillent ce jour-là, ils ne pourront pas y être”, soutient Ashok Raghubur, président de l’Association des médecins-généralistes de l’Etat. Son confrère, le Dr Servansing, a expliqué hier qu’il est toujours partie prenante de la mobilisation et partageait le même avis.
La participation des médecins de l’Etat est cruciale pour cette mobilisation. Au cas contraire, les médecins du privé, qui sont au nombre de 400, ne feront pas le poids pour faire entendre leurs revendications. L’Association des pharmaciens a choisi de leur offrir un soutien “symbolique”. Certains membres peuvent cependant participer à la mobilisation à titre individuel.
En fait, face à l’arrivée du géant indien, Apollo, en collaboration avec la British American Insurance, les médécins craignent que l’embauche de médecins indiens par cet hôpital, leur fasse une concurrence “déloyale”. Cependant, selon les règlements, les médecins privés généralistes et les spécialistes étrangers sont interdits de pratiquer dans le privé.
Jane L. O’NEILL
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