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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 04/07/2007 | Lire l'article original
Les résultats d’une étude nommée « Interheart » effectuée sur 15 000 femmes prouvent que le risque d’infarctus du myocarde augmente proportionnellement avec le nombre de facteurs de risque cumulés pour une femme neuf au total. Cholestérol élevé, hypertension artérielle, tabagisme, diabète, obésité abdominale, stress, consommation d’alcool, apport insuffisant de fruits et légumes au quotidien et manque d’exercice sont autant de menaces pour les femmes, quel que soit leur âge.
Gare à la ménopause !
Dans trois domaines en particulier, les femmes ménopausées sont plus fragiles que leurs cadettes. L’hypercholestérolémie pour commencer (taux supérieur à 2,5 g/l). En effet, progressivement après la ménopause, on observe une diminution du bon cholestérol, protecteur des artères (le HDL-cholestérol) contre une augmentation du mauvais cholestérol (le LDL-cholestérol).
Arrive ensuite l’hypertension, un problème favorisant également les maladies cardiovasculaires. « C’est un problème d’autant plus grave que la majorité des femmes ignorent leur tension. Et l’hypertension augmente avec l’âge », affirme le spécialiste. Si on ajoute à ces deux facteurs le surpoids, plus tenace après la ménopause, tout est réuni pour former des plaques d’athérome, responsables de l’obstruction d’une artère coronaire, principale cause d’infarctus du myocarde.
Desservies par la médecine
Les femmes plus jeunes ne sont pas épargnées pour autant. Les résultats d’une étude datant d’août 2004 montrent qu’une femme jeune, hospitalisée pour un infarctus a deux fois plus de risques d’y rester qu’un homme jeune. Cette différence n’est plus visible après 60 ans. Face à ce constat, on pourrait penser que les femmes sont plus fragiles que les hommes. « Jusqu’à maintenant, partant de l’idée reçue que les hommes étaient plus sujets aux maladies du coeur, toutes les recherches ont été faites pour eux. Le risque chez l’homme est donc mieux connu et les médicaments mieux adaptés à leur physiologie… hélas différente de celle des femmes », a-t-il souligné.
Dans ce domaine, les laboratoires s’activent pour ajuster ces molécules au féminin et mettre en vente des traitements spécifiques aux femmes.
Les femmes rattrappent les hommes
En 20 ans, les tendances ont été inversées. Alors que
la courbe de mortalité due aux maladies cardiovasculaires des hommes
diminue depuis 1983, celle des femmes ne cesse d’augmenter. Tout reste
à faire pour le cœur des femmes. Mais, tout est possible, d’autant
que 80 % des risques de mortalité sont modifiables.
Pour commencer, il est important d’informer les femmes sur le fait que
leur risque cardiovasculaire est primordial. Une fois cette prise de conscience
établie, il convient d’identifier les femmes à risque et
de leur proposer une prise en charge adaptée notamment en luttant contre
le surpoids, le tabagisme et la sédentarité.
Enfin les traitements médicaux doivent être mieux respectés
et le taux de cholestérol et de la pression artérielle plus souvent
mesurés. Source : Doctissimo
Par NADINE KAVIRA
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