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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 06/07/2007 | Lire l'article original
Les moyens de lutte existants sont les médicaments antipaludiques et
le contrôle des moustiques vecteurs du parasite plasmodium. Le paludisme
est transmis par la piqûre d’un moustique du genre anophèle
femelle infectée.
La prévention contre cette maladie peut se faire de plusieurs manières.
Le meilleur moyen de se protéger est d’éviter d’être
piqué par les moustiquaires. Pour cela, l’utilisation de la moustiquaire
imprégnée d’insecticide est un excellent moyen de prévention.
Traitement
Une moustiquaire imprégnée est traitée avec produit insecticide
qui chasse et tue les moustiques.
Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide présente
plusieurs avantages, à savoir : elle est une barrière contre les
moustiques, elle protège contre les piqûres des moustiques qui
transmettent la malaria, elle assure des nuits tranquilles et elle est sans
danger pour l’homme.
Actuellement, les médecins conseillent de prendre les Artemisinin Based Combination Therapy (ACTs.) C’est la combinaison des médicaments pour le traitement de la malaria simple. Il existe bien plusieurs combinaisons des ACTs. Notamment : Arthémether Luméfantrine ; Artesunate Amodiaquine et Artesunate sulfadoxine/pyrimethamine. La République démocratique du Congo a opté pour la combinaison Artesunate Amodiaquine en agrégé ART-AQ. Cette dernière se présente sous une plaquette avec comprimés de Artesunate et Amodiaquine.
Groupes vulnérables
Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Il débute par une fièvre 9 à 14 jours après une piqûre infectée, qui peut s’accompagner ou non de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense.
Il faut retenir que le traitement se fait pendant 3 jours en une prise unique
journalière. Pour des dosages spécifiques, il faut se référer
aux pharmaciens ou aux centres de santé. Il y a un risque de tomber encore
malade si la cure n’est pas respectée.
Il s’agit des femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans car ils
n’ont pas d’immunité ou de protection contre le paludisme.
A l’Est de la RDC, c’est toute la population qui est vulnérable.
Il faut prévenir le paludisme, car il peut provoquer des fausses couches
et des accouchements des enfants à faibles poids. Il est capable d’inciter
l’anémie auprès de la femme enceinte, de son bébé
et d’autres enfants. Ils auront moins de force. Le paludisme coûte
cher : la souffrance, les coûts de soins et des médicaments, le
temps perdu pour le travail ou pour l’école et, il peut tuer.
Par REGINE KIALA
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