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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 09/07/2007 | Lire l'article original
Il a précisé que ce nouveau produit fabriqué grâce
aux combinaisons thérapeutiques à base d'artemisinine, répond
au nouveau protocole de traitement du paludisme au Congo.
« Le produit a été approuvé par l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS). Il ne présente aucun effet néfaste contrairement
aux autres », a-t-il précisé.
Wo Ruidi a relevé « l'excellent » partenariat qui existe
entre son pays et le Congo, dans le cadre médical notamment. Il a rappelé
que la Chine a déjà envoyé 19 équipes médicales
qui travaillent au Congo avec le soutien du gouvernement.
« Nous voulons élargir la coopération médicale dans
votre pays. Nous étudions la possibilité d'y établir, avec
l'appui du gouvernement, un centre pour la lutte contre le paludisme »,
a indiqué l'ambassadeur chinois, se félicitant par ailleurs du
soutien des actions chinoises par le Congo.
Le ministre de la Santé a remercié le gouvernement chinois pour
ce geste. Elle a soutenu que « les Congolais apprécient les prestations
des médecins chinois dans les différentes formations sanitaires
du Congo ».
Emilienne Raoul a rappelé l'engagement du gouvernement qui a fait de
la lutte contre le paludisme, une priorité. Cet engagement, a-t-elle
ajouté, se traduit, entre autres, par l'intensification des actions préventives
telle que la promotion de la moustiquaire imprégnée chez les enfants
et les femmes enceintes.
« Nous allons bientôt amorcer une compagne de lutte contre la
maladie dans tous le pays, jusque dans les villages », a annoncé
la ministre de la Santé, avant de remettre le lot de médicament
à la directrice de la lutte contre la maladie.
Depuis février 2006 en effet, le protocole de traitement national contre
le paludisme a fait de la polythérapie à base d'artemisinine,
le traitement conventionnel de première intention, en remplacement de
la chloroquine, moins efficace en raison de la résistance du microbe.
Le paludisme au Congo sévit de manière endémique et constitue le premier motif de consultation dans les formations sanitaires ambulatoires. Il représente 49 à 51,5 % des causes d'hospitalisation et 35,4 % des causes de décès des enfants dans les hôpitaux de Brazzaville et Pointe-Noire.
Quentin Loubou
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