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Revue de presse de Santé tropicale

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Onchocercose : Pour une implication du gouvernement dans la lutte anti-vectorielle

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 18/07/2007 | Lire l'article original

L’Onchocercose constitue un véritable problème de santé et de développement en RDC. 40% de la population sont exposés et toutes les provinces sont touchées par cette maladie qui se transmet d’homme à homme, par une sorte de mouche appelée « Maringouin ». L’Onchocercose rend le malade aveugle si le traitement n’est pas donné dans le meilleur délai. Malgré des avancées enregistrées dans le traitement des cas, la lutte contre le vecteur de transmission de la maladie est quasi-nulle. Faisant part de la situation à la presse, le Directeur du Programme national de lutte contre l’Onchocercose, Dr Mukengeshayi, a plaidé pour une implication du gouvernement dans la lutte contre le maringouin. Selon le Dr Mukengeshayi, l’Onchocercose est une maladie causée par des filaires, des vers qui sont dans le corps. Une fois infectée, la personne se gratte sérieusement en utilisant même d’autres objets en lieu et place des ongles.

L’impact de ce grattage fait que la peau perde de sa substance et devienne semblable à celle d’un lézard ou d’un léopard. Si le traitement n’arrive pas à temps, souligne-t-il, les microbes se propagent jusqu’au niveau des yeux avec comme conséquence la cécité qui rend aveugle la personne infectée. C’est cette dernière phase de la maladie qui fait classer l’Onchocercose parmi les problèmes de développement, car une personne aveugle constitue une charge familiale et communautaire. Puisqu’elle ne peut rien faire, elle est elle-même exposée à la pauvreté et ne peut participer au développement de la société.
Dr Mukengeshayi fait observer que cette maladie constitue un véritable problème de santé en RDC dans la mesure où aucune province n’est épargnée. De ce fait, ajoute-t-il, 25 millions de personnes, soit 40% de la population globale sont exposés et 18 millions sont déjà malades avec 70 mille aveugles.
A en croire ces propos, le district du Sankuru bat le record avec environ 90% des malades. « La RDC est réputée « pays de l’Onchocercose » au plan international à cause de ce taux élevé de la maladie », fait-il savoir.

Quant à la lutte contre l’Onchocercose, Dr Mukengeshayi a indiqué qu’auparavant la situation n’était pas connue en RDC parce qu’on ne parlait pas de la maladie.
Mais c’est à l’issue des enquêtes menées à travers le pays en 2002 qu’une cartographie épidémiologique déterminant les foyers les plus importants de la maladie a été établie.

Il s’en est suivi les activités de lutte à travers 20 projets qui couvrent tout le pays. « Pour la lutte, la stratégie connue sur le plan international c’est l’utilisation de la Nivemertine », a-t-il précisé. Soulignant que ce produit est administré gratuitement aux malades grâce à une stratégie de porte en porte par des distributeurs choisis par la communauté elle-même et reconnus au niveau du Programme national de lutte contre l’onchocercose.

Le gouvernement doit intervenir

Malgré l’efficacité de la Nivemertine pour le traitement, la question de la lutte contre la cause même de la maladie demeure un défi, a reconnu Dr Mukengeshayi. Il a affirmé que la situation peut vite se renverser si l’on couple ce traitement de la lutte contre le vecteur maringouin, car il faut attaquer le mal à la racine. Il s’agit d’une lutte qui nécessite d’énormes moyens, faute d’hélicoptères qui coûteraient davantage, les bateaux répendeurs d’insecticide sont nécessaires pour détruire les gîtes de ces mouches le long du fleuve Congo.

Il a relevé que le site d’Inga, constitue le grand foyer des maringouins. Sa particularité s’explique par le fait que le fleuve est large à ce niveau et que son débit est grand. Ce qui favorise le développement des gîtes des maringouins. Dans le temps, un bateau répendeur s’activait dans ce site, mais l’activité s’est arrêtée il y a dix ans et la situation s’empire.

Il a déploré le fait que le programme ne travaille qu’avec l’appui financier des partenaires extérieurs. « Soit 87% des financements proviennent des bailleurs et le gouvernement n’intervient pas, à part les facilités administratives qu’il accorde au programme. Dans tous les cas, le financement est déficitaire et l’Etat doit donner sa part, assurer la pérennité de l’action », explique-t-il, en prévenant que le partenariat avec les bailleurs est limité dans le temps.
Parlant des réalisations du Programme national de lutte contre l’Onchocercose, Dr Mukengeshayi a relevé que dans chaque zone où le problème a de l’ampleur, un projet a été implanté.

Le programme a également formé 35 mille distributeurs communautaires et 5 mille professionnels de santé et couvre 40% du territoire national alors que le pays est encore au début de la lutte.

Grâce à l’appui de ses partenaires dont la Banque mondiale, le Lions club, le Fondation Helen Keller, le programme distribue gratuitement les comprimés de Nivemertine alors qu’un seul coûterait 5 $.

Par R.S.K

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