Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Midi Madagasikara | Madagascar | 25/07/2007 | Lire l'article original
Une réalité
Ce phénomène touche aussi bien les jeunes des zones urbaines que ceux des villages ruraux. En effet, « l’avortement clandestin est une réalité présente dans tous les milieux », révèle cette étude réalisée par Focus Group and Developement dans la Capitale, ainsi que dans six centres urbains et six autres centres ruraux. Apparemment, l’avortement ne concerne que les jeunes célibataires, quelquefois obligées d’y recourir pour des raisons scolaires et financières. Cette pratique est aussi malheureusement courante chez certaines femmes mariées ou en concubinage pour contrôler les naissances.
Manque de capacité
C’est dire que beaucoup de femmes, jeunes ou moins jeunes, ne sont pas suffisamment conscientes des risques qu’elles encourent en avortant, surtout clandestinement, hors des formations sanitaires. Et la situation sera encore plus inquiétante pour l’avenir. « Le recours à cette pratique n’est pas à écarter dans le futur pour une partie notable des jeunes femmes enquêtées, d’autant plus que les prestataires et les centres de santé manquent de capacités pour prendre en charge les soins post abortum », souligne toujours cette étude. C’est dire que pour réduire le taux d’avortement, la sensibilisation et la vulgarisation de l’utilisation des méthodes contraceptives doivent être renforcées.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux