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Le soleil | Sénégal | 31/07/2007 | Lire l'article original
Par la forte morbidité et la lourde mortalité qu’il entraîne, surtout chez les groupes vulnérables que sont les femmes enceintes les enfants de moins de 5 ans. Et avec l’hivernage qui s’installe progressivement dans l’ensemble du pays et les facteurs favorisant la prolifération des moustiques, vecteur de la maladie, il y a de quoi prendre des mesures préventives.
« L’une des principales stratégies de lutte contre le paludisme est la prévention dont l’angle d’attaque le plus sûr est la promotion des interventions à base communautaire », a souligné le Dr Issa Mbaye Samb. A Nioro en tout cas samedi, la forte mobilisation des associations de jeunes, des femmes et autres organisations communautaires de base n’a pas fait défaut, dans l’optique d’impliquer tout le monde dans cette lutte. Le comédien Lamarana qui était de la partie d’inviter les uns et les autres à ne pas baisser les bras et à aller jusqu’au bout de l’effort. Des efforts déjà considérables et importants notés par le représentant du Fonds mondial, M. Ngom au nom du représentant résidant de l’Oms à Dakar qui a réitéré la volonté de son institution à accompagner les politiques du Sénégal en matière de santé en général, de lutte contre le paludisme en particulier. Surtout qu’il a été reconnu que la moustiquaire imprégnée a été rendue accessible financièrement et géographiquement grâce à la subvention du Fonds mondial, qui a permis une réduction du prix de cession à 1000 FCFA".
Cependant, a indiqué le ministre de la Santé : « Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. Il nous faut donc traduire en actes sur le terrain cette mobilisation pour convaincre les populations à prendre conscience de la nécessité d’avoir une moustiquaire imprégnée ». Surtout que le Programme de lutte contre le paludisme a démarré ce mois une phase d’accélération de la distribution afin d’en accroître la disponibilité et son utilisation effective dans tous les ménages. Pour se faire, 700000 moustiquaires seront distribuées, ce qui portera le nombre à 1 045 000 moustiquaires distribuées dans le cadre du projet financé par le Fonds mondial et qui a démarré en août 2006.
Ainsi, le rôle des associations et divers groupements dans les villages et les quartiers est-il essentiel dans cette opération pour atteindre un taux de couverture satisfaisant.
Aussi, Dr Issa Mbaye Samb a-t-il saisi l’occasion pour louer les efforts considérables accomplis par tous les partenaires au niveau international, national et communautaire dans cette croisade contre les effets dévastateurs causés par le paludisme. Et comme l’a souligné le représentant du Fonds mondial, « le paludisme est une maladie qui compromet les investissements et le tourisme dans la plupart des zones d’endémicité, les privant de revenus précieux. Il constitue à l’évidence un obstacle majeur au développement. Mais, il y a de l’espoir car les gains à court terme de la lutte contre le paludisme sont estimés entre 3 et 12 milliards de dollars par an ».
Au Sénégal, la volonté politique affichée tend vers un objectif ambitieux et réalisable de réduction de moitié de la mortalité et de la morbidité palustres d’ici 2010.
Déjà, dans cette mouvance, les performances du district sanitaire de Nioro ont été saluées à leur juste valeur. Notamment dans la prise en charge des cas de paludisme, la promotion des mesures préventives, mais aussi et surtout la collaboration exemplaire avec les autorités administratives, municipales, les tradipraticiens et l’ensemble de la communauté.
MOHAMADOU SAGNE
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