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L'Express | Maurice | 30/07/2007 | Lire l'article original
Après des études à l’université d’Australie-Occidentale, Barry Marshall rencontre le professeur Robin Warren, un pathologiste qui affirme détecter une bactérie dans les estomacs de ses patients. Et rapidement, l’idée qu’une bactérie puisse survivre dans le milieu acide de l’estomac est alors considérée comme une hérésie par le corps médical. Les deux chercheurs pratiquent de nouvelles biopsies sur une centaine de patients. La bactérie est présente : c’est une première révolution. Après des tests sur animaux, les chercheurs ont besoin d’un cobaye humain. Ce sera Barry. En 1984, le jeune homme boit , en cachette de ses proches, une solution contenant le H. pylori. Après dix jours de maux de ventre et de vomissements, la preuve est faite, mais la découverte n’arrive pas au bon moment. Les grands groupes pharmaceutiques ont mis au point des traitements permettant de soigner les symptômes de l’ulcère. “Barry leur proposait de tuer la maladie. Et donc, de tuer leurs médicaments”, explique le professeur Adrian Lee, un chercheur en microbiologie. Finalement, en 1994, les Instituts nationaux de santé des Etats-Unis reconnaissent officiellement le rôle de la bactérie dans les ulcères et recommandent les traitements antibiotiques prônés par les deux chercheurs.
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