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Sud Quotidien | Sénégal | 31/07/2007 | Lire l'article original
Annoncé par le président George Bush en 2003, le Pepfar est un plan de lutte contre le sida de 15 milliards de dollars sur cinq ans. Il s’agit de la plus vaste initiative jamais mise en œuvre par un pays dans le domaine de la santé internationale. Au 1er mars, le programme permettait de financer un traitement antirétroviral pour plus de 1,1 million de personnes dans 15 pays d’Afrique subsaharienne, d’Asie et des Caraïbes. Pourquoi l’Afrique subsaharienne, serait-on en droit de se demander ?
Le Pepfar se concentre en effet essentiellement sur l’Afrique subsaharienne parce qu’elle est l’une des régions les plus touchées par le VIH/SIDA. On y dénombre quelque 26 millions de séropositifs et avant le lancement du Pepfar, seulement 50.000 malades y recevaient des traitements. « Aujourd’hui, ils sont plus d’un million », a dit Mme Laura Bush. Pour la première dame des Etats unis, l’une des raisons du succès du Pepfar en Afrique subsaharienne est que les programmes sont conçus en étroite collaboration avec les pays concernés.
C’est dans ce cadre que les États-Unis ont appuyé un modèle global de prévention conçu par des responsables africains et fondé sur la chasteté, la fidélité et l’utilisation correcte de préservatifs. « Ce modèle a produit des effets positifs en Ouganda, au Botswana, en Éthiopie, en Tanzanie et en Zambie », a affirmé sans ambages Mme Bush. Au Kenya ainsi, la prévalence du sida a fortement diminué, tombant de 10 % au milieu des années 90 à 06 % aujourd’hui…
Source Ambassade US
Par Moctar DIENG
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