Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 01/08/2007 | Lire l'article original
Pour le docteur Ndella Gning Konaté, responsable en Iec (information,
éducation, communication ) au niveau du programme national de lutte contre
la tuberculose, la tuberculose est à combattre de manière très
systématique. Elle a invité à un front pour atteindre l’objectif
fixé de dépister 70 % des cibles. Ensuite, elle a demandé
de faire suivre au malade le traitement jusqu’à la guérison.
Selon elle, il faut s’intéresser aux enfants de 0 à 5 ans.
Pour Marie Sarr Diouf le médecin chef du district sanitaire de Mbour
,le thème « Tuberculose ici, tuberculose partout »
est très expressif. Il met en évidence ,la nécessité
d’augmenter les stratégies pour hausser le taux de dépistage.
Elle a rappelé la tradition de lutte contre la tuberculose du district
sanitaire de Mbour. Un médecin chef de district y a initié, il
y a quelques années la décentralisation du traitement contre la
tuberculose. Elle compte renforcer les efforts entrepris et associer les services
techniques et les écoles à faire front contre la tuberculose.
Selon Madame Ndiaye représentant l’Usaid, le programme de santé communautaire avait eu à prendre en charge la tuberculose et le paludisme. Elle a invité à un renforcement du dynamisme enregistré dans les quatre districts sanitaires du département de Mbour (Mbour, Joal-Fadiouth, Thiadiaye et Poponguine) pour une augmentation du dépistage passif. Dans son appel pour un plaidoyer ,elle a demandé à ce que la sensibilisation soit accentuée sur les arrêts volontaires du traitement. Elle a indiqué tous les dangers liés à une interruption du traitement qui peut entraîner des conséquences fâcheuses pour le malade par une rechute. Elle a pris note du déficit et de l’insuffisance de supports en Iec ,indispensables dans la décentralisation du travail de sensibilisation et de traitement de la tuberculose et un meilleur suivi communautaire.
Ndéné Seck, le président départemental de l’association de lutte contre la tuberculose, regroupant des malades, des guéris des maladies et des non encore infectés ont insisté sur l’importance de dénicher les malades et de les soigner. Il a déploré que certains malades répugnent encore à se faire connaître pour disposer ensuite du traitement gratuit de la tuberculose. Ousmane Lo, le présisdent du conseil rural de Sindia a abordé le poids de la tuberculose au niveau des masses rurales laborieuses . A l’en croire, le thème de la lutte contre la tuberculose mérite une définition d’actions concertées. Il a demandé l’appui de l’Etat et des partenaires pour un meilleur investissement dans la santé. Pour lui en dehors de la tuberculose , les malades du monde rural restent affectés en dehors de leur pathologie à un manque d’infrastructures. A l’absence de pistes praticables ou d’ambulance ,s’associent des types et moyens de transport qui nuisent le malade. Ainsi, aux charrettes, taxis-brousse s’ajoutent les distances pour rejoindre les structures sanitaires.
Par Samba Niébé BA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux