Plusieurs changements sont prévus afin de mieux réorganiser le service et le rendre plus efficace. “Jusqu’ici, nous nous vantions d’avoir mis au point un système de surveillance qui nous a aidés à vaincre la malaria. Or, actuellement, nous notons des lacunes. La Seychelloise n’a pas été suivie comme d’autres, selon certains renseignements. Pire, pendant 14 jours, une photocopieuse en panne n’a pas permis la transmission d’informations aux 13 bureaux sanitaires”, soutient le ministre de la Santé.

A titre d’exemple, aucune prise de sang n’a été effectuée pour ceux rentrant au pays après les Jeux des îles à Madagascar. Simplement quelques appels téléphoniques des bureaux sanitaires pour s’informer si la personne qui a voyagé fait de la fièvre. Un des membres de la délégation a d’ailleurs eu de fortes fièvres. Ce n’est que deux semaines après, soit hier, qu’un des préposés du bureau sanitaire l’a appelé. Auparavant, les Health Surveillance Officers se seraient rendus maintes fois au domicile de ceux qui ont fait un voyage à l’étranger pour constater de visu la situation. Sans compter qu’ils auraient fait une prise de sang. Les officiers se seraient également rendus dans des domiciles du voisinage pour un contrôle. D’autre part, il y a quelques mois, une passagère en provenance de Nairobi – où la malaria fait rage – n’a reçu qu’un appel téléphonique et aucun suivi. Aucun échantillon pour des fins d’examen n’a été prélevé.

Du coup, après la visite de la Santé à l’aéroport hier, quelques mesures ont été prises. Les passagers provenant des pays d’Europe et des pays qui ne présentent pas de risque ne passeront pas par la même filière que celle pour des pays à risque. Une réunion entre différents départements devra assurer le suivi de cette décision.

Le personnel passera également de quatre à cinq personnes. Les bureaux administratifs du département sanitaires à l’aéroport qui se trouvaient à Port-Louis ont aussi été transférés à l’aéroport.

Jane L. O’NEILL

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