La dimension sociale du diabète est souvent ignorée

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La dimension sociale du diabète est souvent ignorée

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 14/09/2007 | Lire l'article original

De plus en plus, le diabète devient une maladie des pauvres. L’épidémie mondiale progresse dangereusement vers les populations défavorisées et vulnérables. Selon E-santé, ce constat est valable partout dans le monde. La dimension sociale du diabète est souvent ignorée. Dans les pays occidentaux, on parle surtout de traitement et de prévention du diabète de type 2. Grâce à des campagnes, on souligne aussi les risques de complications au niveau de la vue et des pieds par exemple, et on incite les diabétiques à davantage de surveillance et d’observance. Ensuite, le diabétique type est décrit comme une personne d’un certain âge, sédentaire et atteinte d’un bon embonpoint.

On est très loin du compte. Le diabète tue un nombre considérable de personnes, de tout âge. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le diabète touche 189 millions de personnes dans le monde et 6 personnes meurent directement ou indirectement de cette maladie chaque minute. De plus, le diabète touche de plus en plus de personnes défavorisées et vulnérables. Selon la source, les personnes âgées font partie de ces populations vulnérables. Mais aussi : les femmes enceintes et les enfants, les personnes géographiquement isolées, les moins valides, les personnes économiquement défavorisées, les communautés émigrées et les minorités ethniques, les populations indigènes.

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