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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 18/09/2007 | Lire l'article original
Le gouvernement, a-t-elle ajouté, facilitera l'intensification de la
collaboration entre les praticiens de la médecine traditionnelle et ceux
de la médecine conventionnelle d'une part, et la communauté scientifique
d'autre part. « Nous procéderons à la signature de protocoles
d'accord avec les associations professionnelles des tradipraticiens »,
a annoncé Céline Tchissambou Bayonne.
Le Congo a adopté en 2006 sa politique nationale de médecine traditionnelle,
un code de déontologie des tradipraticiens ainsi qu'un cadre d'exercice
de cette médecine. Malgré ces textes, le secteur peine à
s'organiser.
Seul le service de médecine traditionnelle est opérationnel parmi les quatre entités administratives définies par le ministère de la Santé pour organiser le secteur. Le Centre national de médecine traditionnelle, détruit en 1977 lors des conflits armés, est encore en cours de réhabilitation. Le projet de cadre d'exercice de la médecine traditionnelle attend d'être promulgué pour sa mise en application.
« Quoique de nombreux travaux réalisés sur les plantes
médicinales du Congo et la médecine traditionnelle aient abouti
à des résultats probants, des efforts substantiels liés
à l'organisation du système national de santé peuvent encore
améliorer le secteur », estime l'OMS.
« La médecine traditionnelle africaine est notre héritage.
Nos ancêtres l'ont utilisée avec succès et aujourd'hui encore,
chacun de nous y a recours d'une manière ou d'une autre. Il est donc
de notre devoir de la développer, de la valoriser, en établissant
les preuves de son efficacité, son innocuité et sa qualité
», a indiqué la représentante de l'OMS au Congo, le Dr Nafo
Traoré.
Cette dernière s'est félicitée des nombreuses recettes médicinales congolaises qui apportent un mieux-être aux populations. Parmi ces produits, figurent le Moringa Oleifera, l'Aloes, le Bulukutu ou Lippia, le Ndudi ou Ndolé, le Tétra, le Kongo Bololo, ou le Morinda morindoides.
Ces produits, présentés à Brazzaville au cours du 1er
Salon de l'invention technologique qui a eu lieu en mai 2006, ont été
exposés cet après-midi au public, avec d'autres médicaments,
dans la cours du Laboratoire national de santé publique. « La plupart
des produits que vous trouvez là ont été stabilisés.
C'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas pourrir. Ce sont des produits améliorés
et bien présentés », a commenté Innocent Hombessa,
pharmacien industriel. « Ceci montre que la médecine traditionnelle
est en train de se développer. Notre problème est d'aider à
l'amélioration des recettes pour qu'elles ne se dégradent pas
», a-t-il ajouté.
L'OMS estime toutefois que le but de ces recherches est d'aboutir à la
mise en place des Médicaments traditionnels améliorés (MTA).
Le Dr Nafo Traoré a réitéré le soutien de l'organisation
quant à la promotion de cette recherche, dont certaines missions de collecte
de plantes ont déjà été menées dans les départements
des Plateaux, de la Likouala et de la Lékoumou.
Quentin Loubou
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