Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Le potentiel | Congo-Kinshasa | 25/09/2007 | Lire l'article original
Les moyens pour prévenir ces maladies existent, rassure le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance, Anthony Bloomberg. « Il suffit pour un enfant d’être vacciné au centre de santé le plus proche contre la rougeole à l’âge de 9 mois pour se protéger contre cette maladie ». Le problème : l’utilisation des services de vaccination est encore faible. Bon nombre d’enfants ne suivent pas une vaccination systématique organisée tous les jours dans les centres de santé. Cette campagne leur offre une seconde opportunité.
Une action des partenaires
Cette activité intervient une année après celle de la province du Bas-Congo où on a associé la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée aux enfants de moins de 5 ans. Le ministère de la Santé a voulu étendre cette expérience positive dans d’autres provinces. Au Sud-Kivu, les taux de mortalité infantile restent trop élevés. Les causes : le paludisme avec environ 708.288 cas dont 742 décès rapportées en 2006, les parasitoses intestinales, avec près de 95% des enfants qui présentent au moins une parasitose intestinale, ‘l’avitaminose A qui touche environ 55% des enfants de moins de 5 ans et à la rougeole du fait des faibles couvertures en PEV systématique.
4 millions de dollars américains, c’est le coût global
de cette campagne. Les fonds ont été mobilisés par plusieurs
partenaires. Il s’agit de l’Unicef, AXES et PSI/ASF, l’OMS,
l’UNICEF, HKI, MI et la Monuc ainsi d’autres principaux bailleurs
dont le gouvernement du Japon, l’Usaid, le Royaume-Uni et la Fondation
des Nations unies. L’amélioration des conditions sanitaires, pour
le gouvernement japonais, est l’un des piliers de la politique de l’aide
au développement du Japon.
Il a décidé d’attribuer un don d’environ 1,3 million
de dollars américains à travers l’Unicef afin de distribuer
5 millions de doses de vaccins polio oral et 90 mille moustiquaires imprégnées
d’insecticide dans le cadre du projet de «Prévention des
maladies infectieuses pour les enfants en RDC ».
Ces interventions à haut impact dans la province du Sud-Kivu contribueront à la réduction de la mortalité infantile dont le taux est encore élevé en RDC. Une action qui permettra aux enfants de bien grandir et de se développer de façon harmonieuse pour leur bien et celui de la société toute entière. Pour le numéro un de l’Unicef, la santé est la clé de la survie de l’enfant au même titre que l’éducation qui, à son tour, est la clé de son développement.
Une campagne particulière
C’est depuis quelques années que le ministère de la Santé, en collaboration avec ces partenaires, intervient sur la mortalité infantile en vue d’accélérer la réduction de la mortalité infantile en RDC. Il s’agit des campagnes de masse contre la rougeole, la supplémentation en vitamine A et le déparasitage.
Ministre de la Santé, Victor Makwenge, a souligné la nécessité, à travers cette campagne, de poursuivre les efforts entrepris depuis l’année 2002 dans le cadre des initiatives mondiales du contrôle de la rougeole, de la lutte contre la carence en micronutriments, de la lutte contre la maladie en RDC. C’est donc une opportunité, selon lui, de renforcer l’immunité de la population infantile contre ces maladies. Il a ajouté que la même campagne se déroule également dans la province du Maniema. Il y a trois semaines, c’était dans les provinces du Kasaï Oriental et du Katanga.
La campagne ne se fera pas de porte à porte comme il est de coutume depuis quelques années. Cette fois-ci, les équipes de vaccination seront immobiles. Ce changement de stratégie, pour le ministre de la Santé, fait suite aux difficultés de circuler avec le vaccin contre la rougeole.
La cérémonie de lancement officiel de la campagne intégrée prévue à Bukavu le 21 septembre 2007 est combinée avec les manifestations commémoratives de la Journée Internationale de la Paix, du 21 au 25 septembre. C’est le 30 novembre 1981 que cette journée a été instituée par la Résolution de l’Assemblée générale des Nations unies.
Par Espérance Tshibuabua
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux