Quant à la lèpre, l’évaluation a porté sur l’allègement de la charge et le maintien des activités contre cette maladie. En outre, il a été procédé à l’analyse approfondie des situations par l’écoute des expériences des acteurs de terrain. Pour Dr Ndongosiene, cette méthodologie a permis d’atteindre les objectifs de la réunion. Selon lui, le degré d’application de la stratégie « halte à la tuberculose » a été analysé ; les difficultés qui entravent l’application de certaines composantes de cette stratégie ont été discutées et des possibilités des solutions envisagées. Pour la Co-infection tuberculose-VIH, avec souvent le manque des intrants à la base, l’implication des ONG de lutte contre le VIH/Sida qui se trouvent sur le terrain a été retenue comme moyen pour commencer cette prise en charge à certains endroits.

Renforcement du système de santé

Le Dr. Ndongosiene a également évoqué la résolution de renforcer les autres composantes de cette stratégie, notamment l’implication des privés, des malades et des communautés. Au sujet de la lèpre, la sensibilisation de la population ainsi que la prévention des infirmités devront être renforcées.

En somme, il a souligné que toutes les résolutions ne peuvent être mises en œuvre que grâce à la recherche opérationnelle et aux fonds qui seront mis à leur disposition. Ces résolutions s’inscrivent également dans le cadre du renforcement du système de santé, qui constitue le boulevard à travers lequel circulent les deux programmes pour atteindre les populations.

Le vice-ministre de la santé, Ferdinand Ntwa, qui a clôturé ces assises a, pour sa part, recommandé aux deux programmes de lutte de garantir avant tout un accès universel à un diagnostic de haute qualité et un traitement adapté au patient grâce à l’extension de la stratégie DOT’S de qualité. « Nous ne pourrions rien obtenir de durable si les malades, les communautés et le personnel soignant ne s’impliquent », a-t-il interpellé, en soulignant que tous les résultats de la réunion passent par la disponibilité d’un système de santé performant.

De leur côté, les partenaires de la lutte contre les deux maladies représentés par M. Martin Ndombe, ont réitéré leur volonté d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de renforcement du système de santé.

Par R.S.K

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