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Destination Santé | France | 08/08/2007 | Lire l'article original
La meilleure des préventions passe par une alimentation adaptée. L’enfant doit aussi apprendre à se brosser les dents ou, au moins, à garder sa bouche propre. Il évitera ainsi les ulcérations des gencives qui inaugurent la maladie. Quand ces dernières sont atteintes toutefois, l’utilisation d’antiseptiques et d’antibiotiques peut encore bloquer la progression du mal.
A ce stade, il est très important d’agir. Car après les lésions ulcéreuses des gencives, le noma s’étend aux chairs en contact avec la plaie. La bouche devient douloureuse, la joue ou les lèvres enflent… Très vite, des marques sombres apparaissent là où les tissus se décomposent. Tandis que la gangrène détruit la chair et parfois certaines parties osseuses, une croûte se forme. Après sa chute, il restera un trou dans le visage. A ce stade, quatre enfants sur cinq vont mourir de septicémie, de pneumonie ou d’autres complications. Les survivants seront défigurés à vie, et ils ne pourront plus jamais ni parler, ni manger ni même respirer normalement.
Certes, la reconstruction chirurgicale du visage est possible. Pourtant, elle est longue, pénible et surtout très chère. Le premier objectif, c’est donc la prévention !
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