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L'Express | Maurice | 01/10/2007 | Lire l'article original
“Nous donnons la garantie que les patients n’attendent pas plus que deux mois”, dit le directeur de ce centre, Siven Poinusamy, à la suite de mesures qui ont été prises récemment pour plus d’efficacité. “Le temps où il était question de plusieurs mois d’attente est certainement révolu. Il y avait à ce niveau des lacunes et nous avons essayé de revoir notre organisation. Et cela porte ses fruits”, soutient-il. Le Cardiac Centre reçoit quelque 1 500 à 2 000 patients chaque mois.
Améliorations de l’équipement
C’est ainsi que de cinq sessions d’interventions par semaine,
il y en a désormais une dizaine pratiquées par les deux chirurgiens
du centre. Et l’apport des spécialistes étrangers qui visitent
régulièrement le centre permet de traiter encore plus de cas.
La direction du centre compte par ailleurs entamer des discussions avec des
spécialistes polonais en vue d’un accord : un chirurgien viendrait
alors prendre en main les cas les plus complexes. C’est du reste dans
le cadre d’une initiative similaire que 15 enfants souffrant de malformations
cardiaques ont récemment été opérés. Sans
ce programme d’aide, ils auraient eu à se rendre à l’étranger.
Mais au Cardiac Centre, le but est d’accélérer davantage les choses. “C’est pour effectuer davantage d’interventions que nous envisageons d’étendre le centre, l’an prochain. Nous sommes condamnés à le faire vu la demande”, précise le directeur.
Actuellement, l’établissement comprend deux salles de 25 lits,
une pour les hommes et l’autre pour les femmes, et une salle de soins
intensifs comportant 12 lits. Le projet est de doter le centre de 200 lits,
d’une salle spécialisée pour la pédiatrie et une
unité séparée pour les interventions cardiovasculaires.
Ce projet, prévu initialement pour cette année, a quelque peu
été retardé. Le terrain mis à la disposition du
centre cardiaque, ne serait pas suffisant.
Une fois que l’établissement sera agrandi, la direction prévoit d’attirer plus de patients de la région. L’an dernier, les patients malgaches, comoriens, et même réunionnais (car le service est moins cher) ont rapporté quelque Rs 1 million. “Actuellement, comme nous n’avons pas de places, nous ne pouvons pas faire un marketing agressif. Mais avec plus de moyens, cela changera la donne”, indique Siven Poinusamy.
Entre-temps, le centre essaie de s’améliorer au niveau de l’équipement. Deux heart lung machines (qui servent à offrir une assistance cardiaque, en assurant la circulation sanguine parallèle lors des interventions, dont des pontages) viennent d’être remplacées et le centre vient d’acquérir une centrifugal pump récemment. Alors que la heart lung machine détruisait les globules rouges, la dernière acquisition du centre cardiaque aide à récupérer ces globules.
200 angiographies
Les services du Cardiac centre sont également très recherchés pour les angiographies, même si cet examen se fait aussi dorénavant à l’hôpital Victoria, à Candos. Le centre de Pamplemousses pratique chaque mois plus de 200 angiographies. Cet examen permet de confirmer l’existence de maladies cardiaques de même que d’évaluer la gravité de la maladie. Une fois l’angiographie effectuée, les différentes possibilités qui se présentent au patient sont une angioplastie ou une intervention ou encore des un traitement médicamenteux.
Des interventions sont aussi réalisées au centre cardiaque pour soigner des maladies dues à des complications vasculaires – cérébrales ou autres.
Jane L. O’NEILL
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