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La moitié des départements du Congo touchés par la maladie du sommeil

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/10/2007 | Lire l'article original

Les guerres civiles qui ont ravagé la République du Congo au cours des dernières années ont relégué au second plan la lutte contre la trypanosomiase, ou maladie du sommeil. Et pourtant, on assiste à une hausse du taux de prévalence de la maladie qui touche aujourd'hui 5 des 11 départements du pays. « A la fin de la guerre civile de 19997, la situation de la maladie du sommeil était quasi catastrophique. Nous continuons à enregistrer de nouveaux cas dans certaines régions du pays, » a déclaré le responsable du programme national de lutte contre la trypanosomiase au ministère de la Santé, des affaires sociales et de la famille, Stéphane Ngampo.

La maladie avait pratiquement été éradiquée avant les années 1960. « Pendant la période coloniale, les stratégies adoptées pour combattre la trypanosomiase avaient été concluantes. On pouvait compter sur les doigts d'une main le nombre de personnes souffrant de la maladie », a ajouté Stéphane Ngampo, ajoutant que « le système n'a pas été maintenu. La maladie est encore présente au Congo et c'est un réel problème de santé public ».

Un taux de prévalence de 1 à 3% selon les régions

Au Congo, le taux de prévalence de la maladie du sommeil est de 1à 3%, selon les régions. D'après les estimations, 300 à 400 cas sont signalés chaque année. En 2006, quelque 300 malades avaient été envoyés se faire soigner à l'étranger, contre 101 au cours des six premiers mois de l'année 2007.

Selon les statistiques officielles, le taux de mortalité liée à la maladie du sommeil est à peine supérieur à 2%.
A Ngabé et Mpouya, dans la région du nord du Pool et du Plateau (centre), une quarantaine d'habitants ont contracté la maladie. « Toutes ces personnes sont actuellement sous traitement. Nous ne pouvons pas les abandonner parce que la maladie du sommeil tue », a affirmé le directeur général du laboratoire national de santé public, Henri Joseph Parra. L'agent vecteur de la maladie est la mouche tsé-tsé, présente le long du fleuve du Congo, mais aussi dans les zones marécageuses.

« Il nous est difficile de visiter chaque année toutes les régions où la maladie est endémique », a déclaré Stéphane Ngampo, en raison du manque de moyens de transport, mais aussi de matériel de base pour la recherche fondamentale. De fait, la maladie est surtout présente dans 5 des 11 départements du Congo : Niari, Bouenza (sud-ouest), Pool (sud), Plateaux (centre) et Cuvette (nord).

« On peut comparer le mode de transmission de la maladie à celui du paludisme. La mouche tsé-tsé se joue des frontières et pique tout le monde - enfants, adultes, femmes enceintes », a affirmé Henri Joseph Parra.

Rechercher, traiter

La trypanosomiase touche particulièrement 5 pays d'Afrique : Le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), l'Angola, le Soudan et l'Ouganda. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) fournit des traitements gratuits contre la maladie.

« Le gouvernement fait tout ce qu'il peut pour arrêter l'évolution de la trypanosomiase, mais ces efforts ne sont pas toujours ressentis sur le terrain. Nous devons faire plus de plaidoyer et rechercher l'aide d'autres partenaires », a expliqué Stéphane Ngampo. « Nous avons les traitements qu'il faut, mais comme ils sont difficiles à manipuler, ils doivent être prodigués par des spécialistes », a-t-il ajouté.

Suivant le stage d'évolution de la maladie, un malade peut être hospitalisé et recevoir en moyenne 4 perfusions par jour, pendant une période de 14 jours.

« Notre problème aujourd'hui est d'apporter les traitements au plus grand nombre possible de personnes malades », a conclu Ngampo.

Noël Ndong

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