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Sidwaya | Burkina Faso | 10/10/2007 | Lire l'article original
Dans le souci de réduire la mortalité maternelle et néonatale, le gouvernement a mis en œuvre un ensemble de dispositifs visant à réduire les coûts des accouchements et des soins obstétriciens d’urgence. Cette décision intervient suite à un constat alarmant du nombre élevé de décès de femmes en accouchement et de nouveau-nés à l’intérieur ou en dehors des structures sanitaires. Ce nombre était de 414/100.000.000 en 1998-1999 pour la mortalité maternelle et de 31/1000 pour la mortalité néonatale en 2004, selon les Enquêtes démographiques de santé (EDS).
L’objectif visé à travers ce dispositif adopté le 22 mars 2006 est la rédaction de ces différentes proportions de 88% à l’horizon 2015. Pour ce faire, selon le docteur François Drabo de la direction régionale de la Santé, présentateur de la communication, l’Etat a choisi de subventionner les différents actes liés aux accouchements et aux soins obstétricaux et néonatals suivant un tableau donné dans les structures sanitaires notamment dans les CSPS, CMA, CHR et CHU.
A titre d’exemple, les accouchements sans problème, alors de 4500 F CFA, sont pris en charge à hauteur de 80% de sorte que la patiente ne paiera désormais que 900 FCFA. De même, les frais de césarienne (55 000 F CFA) ont été ramenés à 11 000 F, soit une subvention de 80%. Ce dispositif est en vigueur depuis le 1er octobre 2006, d’abord dans les centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) avant de s’étendre progressivement à toutes les formations sanitaires du pays en janvier 2007.
L’ensemble de ces informations ont été portées à la connaissance des conseillers municipaux de Dafra et les représentantes des associations féminines de l’arrondissement étaient visiblement émues par la nouvelle. Selon le maire Sidi Sanogo, c’est pour permettre à la population de bénéficier de ces avantages que le conseil municipal a initié cette communication.
Auparavant deux autres exposés ont été faits aux conseillers municipaux dont l’un a porté sur « La stratégie de communication communale » présenté par Mme Hyacinthe Sanou, directrice régionale des Hauts-Bassins du Conseil supérieur de la communication (CSC) et l’autre sur « La Maison des associations de lutte contre le Sida » développé par Pierre Traoré, vice-président de cette structure. Dans les divers, il a été question entre autres, du lotissement en cours dans les secteurs n° 14, 15, 17 et 6 et des travaux futurs de réhabilitation de la mairie à l’arrondissement.
Frédéric Ouedraogo
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