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Coeur : les raisons du mal

L'Express | Maurice | 05/10/2007 | Lire l'article original

Qu’il se dérègle et fait mal, et notre vie est menacée. Car le cœur n’est pas que l’objet des conquêtes. Bien moins poétiquement, il est souvent assiégé par des maux de santé bien réels. Deux types de troubles peuvent l’affecter : les maladies congénitales et les maladies acquises. Comment les détecter avant qu’il ne soit trop tard ?

“Les maladies acquises sont le résultat de facteurs comme le tabagisme, le cholestérol, l’hypertension, le diabète”, nous explique le docteur Cassam Hingun, cardiologue. Il existe aussi des situations aggravantes, qui augmentent les risques : l’obésité “surtout abdominale”, l’homocystéine, un acide aminé produit par un désordre du métabolisme, le stress, “qui contribue à modifier le comportement, notamment alimentaire”.

“Il faut savoir que dans 30 % des cas, le patient est terrassé par la première manifestation du trouble cardiaque”, poursuit de Dr Hingun. C’est la tristement fameuse mort subite. “La crise cardiaque se repère par une douleur au milieu de la poitrine. C’est quelque chose qui vous oppresse, qui vous serre intensément.” Cette douleur intense apparaît surtout à l’effort. “Irradiant jusqu’à la mâchoire, voire au bras gauche, elle a tendance à se calmer lorsque la personne arrête toute activité.” Elle s’accompagne souvent de transpiration. Il va de soi qu’alors, la consultation d’un spécialiste, et une éventuelle échographie, s’imposent d’urgence.
Mais, comment faire pour ne pas en arriver là ? “Plus que détecter, il faut prévenir ce qui cause les maladies cardiovasculaires dès le plus jeune âge”, soutient le Dr Hingun. Autrement dit : il faut, par une éducation et une sensibilisation appropriées, encourager la jeunesse à éviter tout type de comportement à risque. Ce que quelques manifestations, telle la Journée du cœur, dignement fêtée ici, contribuent à faire.

Conscientiser le public
Parfois aussi, le cœur fait faux bond dès la naissance. Nous traitons alors de ce qu’il convient d’appeler maladies congénitales. “Les cas de malformation, s’ils sont minoritaires, sont beaucoup plus fréquents qu’on ne pourrait le penser”, nous indique le Dr Hingun. “Dans le monde, ils concernent entre 2 et 5 % de la population”. En Chine, la hausse du taux de malformations cardiaques serait liée à une mauvaise hygiène de vie. “Je ne suis en présence d’aucune étude sérieuse établissant la relation entre environnement et maladie cardiaque congénitale”, nous dit le Dr Higun.

Teeluck Kumar Gunness, directeur médical au Cardiac Centre, lui, est formel sur le nombre de cas enregistrés à Maurice : “Il n’y a pas de hausse à Maurice, ajoute le Dr Gunness. Mais une plus grande prise de conscience du public et une meilleure prise en charge médicale font que nous détectons environ 200 cas par an. Il y a environ 80 enfants qui sont opérés annuellement.” Certaines techniques nous échappent encore : “En Europe, le diagnostic anténatal s’accompagne parfois même d’une interruption de grossesse, lorsque les spécialistes arrivent à déterminer que l’enfant n’a aucune chance de survie.” Néanmoins, la plupart des troubles (maladie de Fallot, souffles au cœur, trous) peuvent être détectés, avant même la naissance, par échographie fœtale. A temps.

L’opération sur un nourrisson est toujours extrêmement délicate. “Dans 75 à 80 % des cas, nous sommes aujourd’hui en mesure de traiter des nouveau-nés de A à Z”, indique le Dr Gunness, soulignant ainsi le progrès réalisé en quelques années, où on avait encore recours, le plus souvent, à des interventions à l’étranger. “Récemment un nourrisson de trois jours a subi une intervention”, ajoute-t-il. “Avec succès”.
Une des maladies les plus “spectaculaires” (et terrifiante pour les parents) est la tétralogie de Fallot (un ensemble qui peut aller jusqu’à quatre malformations). C’est la maladie “bleue” : “lorsque le pédiatre ausculte, il lui arrive de tomber sur des cas où le bébé a les lèvres et d’autres parties du corps qui bleuissent”, explique le Dr Cassam Hingun. C’est un signe de cyanose, “provoqué par le sang des veines qui se mêle à celui des artères”.

Les chercheurs qui s’intéressent aux causes de ces maladies avancent parfois les unions consanguines. “Mais certains médicaments seraient parfois en cause. Comme ceux que des femmes prennent comme coupe faim, qui sont fortement déconseillés pendant la grossesse. Ils entraîneraient des malformations.” On pense par exemple à ceux à base d’éphédrine.
Reste qu’entre causes et symptômes, les maladies du cœur ne frappent pas toujours sans raison et de façon subite. Savoir les détecter est essentiel.

Olivier Masson

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