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Revue de presse de Santé tropicale

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Le noma : une maladie qui touche près de 500.000 enfants dans le monde

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 05/10/2007 | Lire l'article original

Près de 500 000 enfants dans le monde souffrent du noma. Et près de 100 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Pourtant, cette maladie terrible peut être prévenue simplement par une bonne hygiène de la bouche, rapporte dépêches santé.

S’ils ne sont pas pris en charge rapidement par antibiothérapie, le taux de mortalité peut atteindre 80 %. L’affection a atteint essentiellement le jeune enfant dans la tranche d’age de 1 à 4 ans, mais des cas plus tardifs ont été décrits.
En effet, se brosser les dents ne sert pas seulement à prévenir les caries. Les victimes du noma sont souvent malnutries et atteintes d’une maladie infectieuse dont généralement la rougeole, mais parfois aussi le paludisme, la scarlatine ou la varicelle.
Il est impérieux de noter que la meilleure des préventions passe par une alimentation adaptée d’où chaque enfant doit aussi apprendre à se brosser les dents régulièrement, c’est-à-dire au moins deux fois par jour ou, au moins, à garder sa bouche propre. Ainsi, l’enfant évitera les ulcérations des gencives qui inaugurent la maladie. Lorsque ces dernières sont atteintes, l’utilisation d’antiseptiques et d’antibiotiques peut encore bloquer la progression du mal.

A ce stade, il est très important d’agir, car après les lésions ulcéreuses des gencives, le noma s’étend aux chairs en contact avec la plaie. La bouche devient douloureuse et la joue ou les lèvres enflent. Très rapidement, des marques sombres apparaissent là où les tissus se décomposent.
Tandis que la gangrène détruit la chair et parfois certaines parties osseuses, une croûte se forme pour le noma. Après sa chute, il restera un trou dans le visage. Actuellement, à ce stade, quatre enfants sur cinq vont mourir de septicémie, de pneumonie ou d’autres complications.
Quant aux survivants, ils seront défigurés à vie, et ils ne pourront plus jamais ni parler, ni manger ni même respirer normalement.
Aussi vrai que, la reconstruction chirurgicale du visage est possible, pourtant, elle est longue, pénible et surtout elle coûte énormément très chère. Le premier objectif pour éviter cette pénible et désastreuse maladie n’est donc que la prévention.

Il faut noter que le noma est une forme de gangrène foudroyante qui se développe dans la bouche et ravage les tissus du visage. Il touche principalement les enfants en bas âge (moins de 6 ans). Ses causes étant principalement le manque d’hygiène et la malnutrition, le Noma est souvent associé à des conditions de pauvreté extrême. Cette maladie est présente dans tous les pays du tiers-monde, mais particulièrement en Afrique sub-saharienne.

Traitement
Une réhydratation et une réalimentation restent impératives. La voie orale est préférée mais peut être rendue difficile par les douleurs causées par la maladie. L’ulcère doit être nettoyé régulièrement avec des antiseptiques. A cet effet, des antibiotiques sont donnés : du métronidazole ou d’autres antibiotiques à large spectre (efficaces sur une grande variété de germes). Une rééducation est nécessaire lors de la cicatrisation afin d’éviter des problèmes d’ouverture de la bouche.
La réparation chirurgicale des lésions de la face est difficile, avec des résultats imparfaits.

Nadine Kavira

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