Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 17/10/2007 | Lire l'article original
L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires. Il se manifeste par des crises d’essoufflement sifflantes, souvent nocturnes et réversibles, spontanément ou sous l’effet du traitement. C’est un syndrome multifactoriel, dont la manifestation est fonction de facteurs acquis souvent liés à l’environnement.
Des facteurs spécifiques tels que l’allergie, la pollution ou le tabac qui s’associent à d’autres non spécifiques. L’asthme touche tous les groupes d’âge mais se déclare souvent pendant l’enfance. Au Sénégal, même s’il n’y a pas un chiffre exact du taux d’asthmatiques, le cas de cette maladie reste alarmant. C’est fort de ce constat qu’est né depuis 2003, l’association nationale de soutien aux asthmatiques du Sénégal (Ansas).
Une association dirigée par Khar Mbaye, un ancien comptable de l’Institut Sénégalo-Britannique à la retraite. Elle a pour ambition principale la construction d’un centre de soins et d’hospitalisation pour asthmatique. Le dit centre, d’une superficie de 1000m2, sera érigé derrière le service de pneumologie du centre universitaire hospitalier de Fann et aura comme objectif déterminant l’amélioration de la prise en charge des asthmatiques. Dans le long terme, explique le président Khar Mbaye, « Nous voulons construire la même structure dans toutes les régions du Sénégal ». Parce que, fulmine-t-il, « on a constaté que les asthmatiques sont laissés en rade dans ce pays. Il y a un centre pour tuberculeux, pour diabétiques, mais nous, (il est asthmatique), nous sommes les parents pauvres du système sanitaire ». Mieux, nous confirme M Mbaye, « dans chaque famille, il y a au moins un asthmatique ». Le substantiel fonds de 900 millions de francs Cfa, l’Ansas compte mettre sur pied ce joyau au plus tard en 2009 et ceci après avoir soumis le dossier aux bailleurs, à l’Etat et aux bonnes volontés du pays. « Nous voulons aussi en profiter pour recruter les étudiants qui termineront leurs études en pneumologie.
Il faut le reconnaître, ils sont en nombres insuffisants au Sénégal », déclare M Mbaye. Les 900 millions vont servir aussi bien à la construction qu’à la mise en place d’équipements pour le centre avec une vingtaine de salles d’hospitalisation de première, second et troisième classe.
Lalla Cissokho
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux