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Sud Quotidien | Sénégal | 16/10/2007 | Lire l'article original
Plus préoccupant encore : c’est dans les régions les plus pauvres que sont observés les moins bons résultats. Près de 99% des décès maternels surviennent en effet dans des pays en développement. L’Inde arrive en tête avec 117 000 morts en 2005. Elle est suivie du Nigeria (59 000), de la République démocratique du Congo (59 000) et de l’Afghanistan (26 000).
Les difficultés d’accès des femmes à l’éducation jouent un rôle majeur dans cette mortalité très élevée. Le poids des traditions culturelles aussi. « Pour réduire la mortalité maternelle dans les pays pauvres, il est primordial d’améliorer leur éducation et donc leur indépendance » prévient l’Oms dans un communiqué conjoint avec l’Unicef, le Fonds des Nations Unies pour la Population (Fnuap) et la Banque mondiale. En effet, à quoi bon généraliser les structures de soins obstétricaux d’urgence si les femmes ne peuvent y accéder… « Il est très important qu’elles puissent connaître les dangers d’un avortement non médicalisé, et identifier les complications d’une grossesse (mal suivie).
Sinon, elles n’iront pas d’elles-mêmes se faire soigner » poursuit l’Oms. Un message qui a grandement besoin d’être rappelé face à l’urgence de la situation. Au Sierra Leone par exemple, 2 100 femmes meurent tous les ans pour 100 000 naissances vivantes. A titre de comparaison, c’est 2 100 fois plus qu’en Irlande, le meilleur élève au monde dans ce domaine.
Source OMS
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