Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 29/10/2007 | Lire l'article original
Le SEP, tout en fustigeant l’attitude des populations qui s’opposent à la fermeture d’un puits pollué accuse, tout d’abord, le Service de l’Hygiène de laxiste dans son recul face à la résistance inconséquente d’une partie des usagers dudit puits altéré mais aussi le ministère de la Solidarité qui nous tympanise avec ces opérations tape-à-l’œil comme Ndogou sur le fil et Némékou (repas aux malades qui n’ont pas faim), alors que les urgences sont ailleurs.
Dans la même dynamique, le Sep pointe également du doigt le ministre chargé de l’Hydraulique qui n’en fait pas mieux car selon toujours ce mouvement syndical les populations rejetant l’eau saumâtre de Mbacké et à la recherche d’eau douce n’ont pas d’autre choix que cette eau plus impropre qu’agréable quitte à en payer le prix après consommation. Et les syndicalistes de s’interroger « où sont ceux qui sont chargés de l’Urbanisme qui regardent des individus s’installer de manière anarchique et utiliser des conduites d’eau presque clandestines ou de fortune. »
Par conséquent, le Sep charge l’Etat à prendre davantage de mesures. Et de rappeler à l’Etat qu’en 2005, le fléau avait été camouflé de peur de faire reporter le Magal et la conséquence fut fatale avec la propagation à très grande échelle de l’épidémie lors de la célébration de l’événement religieux.
En ce qui concerne les hôpitaux qui continuent de défrayer la chronique, le bureau syndical soutient que la dette a fini par entamer les hôpitaux écartelés entre une subvention insignifiante, une tarification populiste et à une demande de soins de qualité supérieure.
Le mouvement syndical rappelle en outre que le financement du système sanitaire se pose encore avec plus d’acuité et la politique de l’autruche ne peut plus prospérer. Et d’ajouter que les accords avec le gouvernement restent en l’état. C’est pour toutes ces raisons que pour les syndicalistes un constat s’impose aujourd’hui : la nouvelle ministre de la Santé se tourne les pouces dans un silence de « réanimation », aucune promesse laissée par ces prédécesseurs n’a connu un début d’exécution ». Et de se demander même s’il y a un pilote dans l’avion… (Mspm).
Le Sep s’est désolé des problèmes de la santé mentale dans ce pays (pénurie de psychiatres, absence de structure de prise en charge par une action sociale défaillante). Tout comme il demande à l’UNSAS de prendre en charge la lutte contre la hausse exagérée des prix des denrées de première nécessité.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux