Selon la source, 34% des enfants, touchés par la fièvre, se font administrer des médicaments antipaludiques. Toutefois, elle signale que peu de pays ont augmenté leur couverture depuis 2000. Le nombre d’enfants soignés reçoit des médicaments moins efficaces. Selon ce rapport, tous les pays d’Afrique subsaharienne ont modifié leurs politiques nationales en matière de médicaments encourageant ainsi le recours à des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT).

Intitulé «Paludisme et enfants », le rapport souligne que des progrès obtenus au niveau des pays « reposent sur une augmentation spectaculaire du financement disponible pour les programmes nationaux de lutte contre le paludisme ». Et d’ajouter : les ressources internationales affectées au soutien de ces Programmes nationaux ont été multipliées par plus de dix au cours de dix dernières années. « Grâce à ces progrès récents, on a pu poser, pour la première fois, des fondements solides à partir desquels les pays pourront progresser rapidement pour atténuer l’impact du paludisme », rapporte le document qui signale, par ailleurs que, de 2004 à 2006, la production annuelle de moustiquaires imprégnées d’insecticide a plus que doublé. Elle passe de 30 à 63 millions et sont plus rapidement disponibles. D’ici la fin de 2007, il est prévu une autre grosse augmentation de la production.

Moustiquaire imprégnée

En ce qui concerne l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour la protection des enfants, il faut noter des progrès réalisés dans 20 pays d’Afrique subsaharienne. Depuis l’an 2000, seize d’entre eux ont au moins triplé leur couverture. Mais il est difficile d’atteindre les cibles à l’échelle mondiale, s’agissant des taux d’utilisation globale de ces moustiquaires imprégnées d’insecticide. « Il n’y a pas assez d’enfants qui reçoivent des traitements efficaces », explique le rapport.
Il sied de noter aussi une amélioration de la distribution de ces moustiquaires aux communautés qui en ont le plus grand besoin.
Certaines interventions contre le paludisme ont été incorporées avec succès dans les programmes déjà en place de santé maternelle et infantile, de vaccination et de soins prénatals.

E.T.

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