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L'express de Madagascar | Madagascar | 14/04/2006 | Lire l'article original
"La capitale voit davantage de femmes qui recourent à cette méthode, car elles ne doivent rester hospitalisées que durant cinq jours après l’opération", souligne la responsable. Cependant, la méthode s'avère nécessaire quand la femme est confrontée à un bassin de petite taille ou quand son bébé est gros. Chaque année, le pavillon Sainte-Fleur recense 15 à 20 accouchements par césarienne sur les 100 libérations assistées par son équipe. Souvent aussi, les femmes qui y sont contraintes, souffrent de cardiopathie ou autres maladies héréditaires. Cette méthode se pratique sans trop de risques à la 35ème semaine après l’aménorrhée. "L’accouchement par césarienne n’est pas systématique chez une femme. Elle peut par la suite accoucher à la normale", précise le Dr Simone Andriantsivohony Razafindralambo. Pour Lanto, 21 ans, qui vient d'accoucher suivant cette méthode pour son premier enfant, à la maternité de Befelatanana, l’expérience n'a pas occasionné trop de difficultés. "Pour un premier enfant, j’ai pu garder la forme grâce aux soins qui m'ont été offerts", fait remarquer cette jeune mère qui, étant aujourd'hui à trois semaines de son accouchement, se porte bien ainsi que son bébé.
Fanja Saholiarisoa
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