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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 13/11/2007 | Lire l'article original
Soulignant l’importance de ce contrat, le ministre de la Santé a rassuré que d’ici quelques jours, les femmes, les enfants de moins de cinq ans ainsi que d’autres victimes du paludisme seront protégés du danger que représente à ce jour le paludisme qui demeure encore un problème de santé majeur en RDC, et un fardeau socio-économique dont la charge multidimensionnelle est incommensurable en RDC.
Saisissant cette opportunité, il a rappelé que le paludisme constitue la première cause de morbidité et de mortalité infanto-juvénile en RDC, où 13 millions de cas sont enregistrés et près d’un million décèdent de cette endémie. Il a ajouté que le paludisme est responsable de 67 % des consultations externes et de 47,3 % de décès d’enfants de moins de cinq ans. Aussi, a-t-il signalé qu’à chaque trente minutes, un enfant meurt de paludisme dans le monde.
Soulignant que l’amélioration de la santé du peuple congolais
est l’un des cinq chantiers prioritaires du mandat du chef de l’Etat
Joseph Kabila, il a relevé que la création du PARSS, qui est un
projet congolais chargé d’assurer à la population des districts
et des zones ciblés, l’accès à un ensemble de services
de santé essentiels de qualité, et l’utilisation effective
de ces services, avec l’appui financier de la Banque mondiale s’inscrit
dans la droite ligne des préoccupations majeures du gouvernement congolais.
« En clair, ce contrat témoigne de l’implication sincère
du gouvernement congolais dans la lutte contre le paludisme en RDC »,
a-t-il affirmé.
Faire reculer le paludisme
Avant de rappeler que la RDC s’est engagée, par une déclaration
du gouvernement, à s’approprier l’initiative « Faire
reculer le paludisme » lancée en juillet 1998 par l’OMS,
l’Unicef, la Banque mondiale et les partenaires.
Pour sa part, M. Issakha Mody Ndiaye, représentant Dg groupe Sumitomo
corporation pour l’Afrique de l’Ouest, s’est réjoui
du choix porté sur son institution dans le cadre de la fourniture de
2.990.000 unités de moustiquaires imprégnées d’insecticide
de longue et leur acheminement aux quinze points de réception répartis
dans huit provinces.
Quant au représentant résident de la Banque mondiale en RDC, M.
Jean-Pierre Manshande, a affirmé que ce contrat est une excellence nouvelle
pour les enfants et les mamans dans la lutte contre le paludisme. Il a saisi
cette occasion pour annoncer qu’il y aura deux millions de moustiquaires
qui sont déjà achetées avant de souligner cela va être
bénéfique à plus de 18 millions de personnes.
Pour sa part, le directeur général du Bureau central de coordination (BECO), Matata Ponyo, a félicité le groupe Sumitomo corporation pour avoir gagné ce marché dans la transparence, l’efficacité et l’équité.
Par Fl. NL-NS
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