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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 08/11/2007 | Lire l'article original
Portant sur cinq ans, pour un financement de 18 millions de dollars, le projet a été lancé le 31 octobre et associe le Plan d'urgence du président Bush en matière de lutte contre le VIH/Sida (PEPFAR) et la société Becton, Dickinson et Cie (BD) qui veillera à la formation du personnel et à l'amélioration des capacités de diagnostic, essentielles pour soigner les personnes affectées par le VIH/Sida ou la tuberculose.
«La meilleure façon d'améliorer la portée de ce
que nous faisons déjà, ce n'est pas de faire deux fois les mêmes
efforts, mais de mettre de nouvelles ressources à la disposition des
gens, et c'est exactement ce que nous avons l'intention de faire dans le cadre
de ce partenariat», a déclaré Michael Leavitt, ministre
de la Santé et des services sociaux.
En vertu du PEPFAR, initiative internationale en matière de santé
dont l'ampleur n'a jamais été égalée, le renforcement
des réseaux de laboratoires est chapeauté par le ministère
de la santé américain, via le truchement du Centre épidémiologique
national (CDC).
La société BD, entreprise internationale spécialisée dans la technologie médicale, est implantée dans 50 pays et compte 28 000 employés. En collaboration avec les ministères nationaux de la Santé, des organisations non gouvernementales et des organes du gouvernement américain, notamment le CDC, elle a déjà organisé plus de 300 séances de formation dans 55 pays en développement qui ont aidé quelque 3 000 techniciens de laboratoire.
Ses nouvelles activités seront mises en œuvre en Côte d'Ivoire, en Éthiopie, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda, au Malawi, au Mozambique et en Afrique du Sud par le biais de projets spécifiques à chaque pays et porteront également sur une assistance technique à court terme afin d'assurer une formation à tous les niveaux de service.
«Administrer un traitement par antirétroviraux contre le VIH/Sida ou un traitement contre le tuberculose, principale cause de décès des sidéens, ce n'est pas aussi simple que de prendre une aspirine. Ce sont des thérapies complexes qui exigent un diagnostic exact, la surveillance des malades grâce à des tests sophistiqués, et d'autres services essentiels liés à la santé», a fait valoir Gary Cohen, vice-président de BD.
Et c'est par la mise au point ou le renforcement des plans stratégiques nationaux relatifs aux laboratoires que commenceront les travaux de collaboration sur le terrain entre la société BD, le PEPFAR, les ministères de la Santé et les laboratoires de référence.
Boris.K.Ebaka
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