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Revue de presse de Santé tropicale

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Maria Maylin : «Voici pourquoi nous réhabilitons le centre de cancérologie du CHU de Brazzaville»

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 09/11/2007 | Lire l'article original

Maria Maylin préside le Comité international pour la renaissance de l'Afrique (CIRA), une association multinationale qui réalise d'importants projets dans le domaine sanitaire et médical sur le continent. Elle précise pour Les Dépêches de Brazzaville les réalisations en cours et à venir au Congo. Les Dépêches de Brazzaville. Pourquoi avez-vous choisi de réhabiliter en priorité le centre de cancérologie du CHU de Brazzaville ?

Maria Maylin. L'Etat congolais a décidé de remettre en fonction l'appareil de radiothérapie Cobalt. Cette décision a été prise par le chef de l'Etat lors de sa visite au CHU de Brazzaville. Le service de cancérologie-radiothérapie de cet hôpital a pour mission de prendre en charge les malades atteints de cancer. Mais il est aussi le seul site de formation des médecins spécialistes en cancérologie de toute l'Afrique noire francophone et il délivre l'unique certificat d'études spéciales en cancérologie (CES). Ses médecins représenteront le futur de la médecine africaine de demain.

DB. Dans quel délai pensez vous être en mesure d'ouvrir ce service aux patients congolais ?

MM. Nous avons démarré la réfection du service à la mi-septembre et nous pensons qu'il sera opérationnel en janvier 2008.

DB. Avez-vous l'intention d'étendre à d'autres services de l'hôpital la mission que vous conduisez actuellement ?

MM. Cette mission a déjà été effectuée, toutes proportions gardées, en zone rurale dans le nord du pays :

  • Remise en état et équipement (matériel, médicaments) des dispensaires d'Edou, Koli, Mpouya, hôpital Mama Mouebara d'Oyo et formation des équipes sur place.
  • Réfection de l'hôpital militaire de Brazzaville : consultations et interventions chirurgicales gratuites, équipement d'un service radiologie (scanner, mammographe, échographe), matériel médical, médicaments etc.
  • Hôpital militaire de Pointe-Noire : installation et équipements du service de médecine et de réanimation. Prochainement, ouverture d'un service de radiologie.

DB. Comment le CIRA que vous présidez finance-t-il ce projet ? Bénéficiez vous d'une aide publique, ou faites vous appel seulement à la générosité privée ?

MM. Les deux : la générosité des mécènes et l'aide publique.

DB. Le cancer est-il, en Afrique en général et au Congo en particulier, une maladie qui progresse au point de justifier des projets aussi ambitieux ?

MM. Oui, pour deux raisons :

  • 1) Sur le plan mondial il a été démontré par l'Organisation Mondiale de la Santé que les trois-quarts des cancers dans le monde, en 2015, seront dans les pays en développement, dont bien sûr le Congo. Mais ces pays ne disposent que de 1 % des possibilités de traitement : chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie... Ils ont et auront des malades sans avoir la possibilité de les traiter. Au Congo, le registre des cancers de la ville de Brazzaville a dénombré 500 nouveaux cas de cancers par an pour 1 million d'habitants.
  • 2) Le stade tardif où arrivent les malades oblige à réorganiser deux points : la prévention, le traitement.
    C'est pour améliorer les conditions de traitement que la réhabilitation du CHU de Brazzaville a été organisée : équipements et formation du personnel en nouveaux matériels qui est un point névralgique de l'évolution de la médecine moderne.

DB. Votre équipe dispose-t-elle sur place, à Brazzaville, des compétences nécessaires pour mener à bien cette mission ?

MM. Oui. Il y a une majorité de locaux et une partie des praticiens du CIRA qui viendront organiser la formation sur place pour permettre une meilleure intégration des équipes locales.

DB. Quel jugement portez-vous sur les actions conduites par les autorités congolaises dans le domaine médical ? Vous sentez-vous soutenue dans votre entreprise ?

MM. L'aide publique est le soutien que nous avons et que nous attendions pour toutes nos actions sur le territoire congolais.

Propos recueillis par Jean-Paul Pigasse

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